- EAN13
- 9782130820901
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 29/05/2019
- Collection
- Épimethée
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Descartes et la fabrique du monde
Le problème cosmologique, de Copernic à Descartes
Édouard Mehl
Puf
Épimethée
Autre version disponible
« Descartes ne qualifie sa cosmologie que sous le modeste diminutif d’une
“fable du monde”. Ceci peut s’interpréter comme l’aveu d’une impuissance de la
raison à atteindre l’authentique fabrique du monde. Mais avant d’être une
fiction dénuée de toute vérité, une fable est d’abord un récit, comme celui
que l’Écriture propose au premier livre de la Genèse. Nous enquêtons ici sur
le commentaire cartésien de la Genèse, texte perdu, mais suffisamment avancé
pour que Descartes envisageât, en 1640, de le soumettre à l’approbation de la
Sorbonne. Qu’y aurait-il montré ? Qu’en concevant le mouvement comme une
séparation réciproque des parties de l’étendue, il se conformait à la lettre
au récit mosaïque de la création. Descartes s’appuie sur une lecture précise
de la Genèse, mais une lecture si originale et si peu orthodoxe qu’il doit
presque aussitôt renoncer à en faire une caution pour sa philosophie
naturelle. Nous enquêtons donc moins sur cet In Genesim, que sur les raisons
de sa disparition. »
“fable du monde”. Ceci peut s’interpréter comme l’aveu d’une impuissance de la
raison à atteindre l’authentique fabrique du monde. Mais avant d’être une
fiction dénuée de toute vérité, une fable est d’abord un récit, comme celui
que l’Écriture propose au premier livre de la Genèse. Nous enquêtons ici sur
le commentaire cartésien de la Genèse, texte perdu, mais suffisamment avancé
pour que Descartes envisageât, en 1640, de le soumettre à l’approbation de la
Sorbonne. Qu’y aurait-il montré ? Qu’en concevant le mouvement comme une
séparation réciproque des parties de l’étendue, il se conformait à la lettre
au récit mosaïque de la création. Descartes s’appuie sur une lecture précise
de la Genèse, mais une lecture si originale et si peu orthodoxe qu’il doit
presque aussitôt renoncer à en faire une caution pour sa philosophie
naturelle. Nous enquêtons donc moins sur cet In Genesim, que sur les raisons
de sa disparition. »
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