- EAN13
- 9782251901763
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 15/07/2016
- Collection
- Romans, Essais, Poésie, Documents
- Langue
- français
- Langue d'origine
- latin
- Fiches UNIMARC
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de l'Amour
Les Amours, L'Art d'aimer, Les Remèdes à l'amour
Ovide
Les Belles Lettres
Romans, Essais, Poésie, Documents
Autre version disponible
Marié trois fois, époux fidèle mais ayant vécu deux longues périodes de
célibat, Ovide passe pour un auteur obscène grâce à son Art d'aimer,
bestseller depuis deux mille ans à la faveur de ce profitable malentendu. En
réalité L'art d'aimer est indissociable de son antidote Les remèdes à l’amour,
de même époque, et ce diptyque, rédigé ironiquement en forme de traité, tire
sa substantifique mœlle des Amours, carnet de croquis de jeunesse, foisonnant
encore d’une étonnante variété de récits réalistes narrés avec la même
froideur que si l’auteur s’était pris lui-même pour cobaye. Et la trilogie
peut d’autant plus à bon droit être titrée De l’amour, rendu fidèle d’Ars
amatoria, qu’Ovide, dix-huit siècles à l’avance, y dépasse l’objectif de
Stendhal en 1822 : non content d’observer et de décrire le sentiment amoureux
(cristallisation incluse), il l’étudie pour le dompter, offrant à ses élèves
des deux sexes, sous l’apparence d’un badinage, tous les éléments d’une
diététique des passions résolument moderniste, libertaire et morale. Cette
nouvelle traduction vers pour vers d’Olivier Sers alterne alexandrin et
décasyllabe comme alternent hexamètre et pentamètre dans les distiques
élégiaques latins, en sauvegardant la concision, le rythme et la musique. Un
index donne la clé des rappels mythologiques et des intertextualités.
célibat, Ovide passe pour un auteur obscène grâce à son Art d'aimer,
bestseller depuis deux mille ans à la faveur de ce profitable malentendu. En
réalité L'art d'aimer est indissociable de son antidote Les remèdes à l’amour,
de même époque, et ce diptyque, rédigé ironiquement en forme de traité, tire
sa substantifique mœlle des Amours, carnet de croquis de jeunesse, foisonnant
encore d’une étonnante variété de récits réalistes narrés avec la même
froideur que si l’auteur s’était pris lui-même pour cobaye. Et la trilogie
peut d’autant plus à bon droit être titrée De l’amour, rendu fidèle d’Ars
amatoria, qu’Ovide, dix-huit siècles à l’avance, y dépasse l’objectif de
Stendhal en 1822 : non content d’observer et de décrire le sentiment amoureux
(cristallisation incluse), il l’étudie pour le dompter, offrant à ses élèves
des deux sexes, sous l’apparence d’un badinage, tous les éléments d’une
diététique des passions résolument moderniste, libertaire et morale. Cette
nouvelle traduction vers pour vers d’Olivier Sers alterne alexandrin et
décasyllabe comme alternent hexamètre et pentamètre dans les distiques
élégiaques latins, en sauvegardant la concision, le rythme et la musique. Un
index donne la clé des rappels mythologiques et des intertextualités.
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