- EAN13
- 9782376920151
- Éditeur
- Libres d'écrire
- Date de publication
- 25/03/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Mon cours de philosophie
Tome 4 - La religion entre l’archaïsme de l’inconscient et les lumières de la raison
Jacques Ponnier
Libres d'écrire
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Papier - Libres d'écrire 24,95
On traite de la religion. Peut-on fonder la croyance sur la raison ou faut-il
au contraire, croire sans preuve, voire contre les preuves ? Dieu est-il un
être réel transcendant, au-delà de toute expérience et faisant éclater nos
cadres logiques et linguistiques ou, au contraire, une image illusoire de
l’homme ?
On analyse les reconstructions généalogiques de la croyance religieuse
considérée comme une invention anthropomorphique aliénante : l’idolâtrie de
l’humanité (Feuerbach), le culte de la société (Durkheim), l’idéologie d’une
classe (Marx), la haine ascétique du monde (Nietzsche), la mise en jeu du
conflit névrotique inconscient (Freud) et le lynchage sacrificiel (René
Girard).
Enfin on s’interroge sur les formes de survie possibles de la croyance
aujourd’hui : les dérives fanatiques religieuses d’un rationalisme mal compris
(nazisme, stalinisme, maoïsme etc.) ou une « religion de l’humanité »
célébrant ce qui, en l’homme, mérite d’être vénéré, à savoir sa raison.
On peut alors revenir aux grandes religions et aux débats du moment (sur le
mariage des prêtres, le vêtement féminin, les tabous alimentaires etc.) pour
tenter d’y déceler, sous la gangue de la pensée émotionnelle archaïque qui les
domine encore plus ou moins, cette affirmation de l’universel humain que la
raison philosophique dégage par ailleurs.
*[XIXe]: Dix-neuvième
au contraire, croire sans preuve, voire contre les preuves ? Dieu est-il un
être réel transcendant, au-delà de toute expérience et faisant éclater nos
cadres logiques et linguistiques ou, au contraire, une image illusoire de
l’homme ?
On analyse les reconstructions généalogiques de la croyance religieuse
considérée comme une invention anthropomorphique aliénante : l’idolâtrie de
l’humanité (Feuerbach), le culte de la société (Durkheim), l’idéologie d’une
classe (Marx), la haine ascétique du monde (Nietzsche), la mise en jeu du
conflit névrotique inconscient (Freud) et le lynchage sacrificiel (René
Girard).
Enfin on s’interroge sur les formes de survie possibles de la croyance
aujourd’hui : les dérives fanatiques religieuses d’un rationalisme mal compris
(nazisme, stalinisme, maoïsme etc.) ou une « religion de l’humanité »
célébrant ce qui, en l’homme, mérite d’être vénéré, à savoir sa raison.
On peut alors revenir aux grandes religions et aux débats du moment (sur le
mariage des prêtres, le vêtement féminin, les tabous alimentaires etc.) pour
tenter d’y déceler, sous la gangue de la pensée émotionnelle archaïque qui les
domine encore plus ou moins, cette affirmation de l’universel humain que la
raison philosophique dégage par ailleurs.
*[XIXe]: Dix-neuvième
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