Les Fils de Judas
EAN13
9782845783775
Éditeur
Manucius
Date de publication
Collection
Aventures et mystères
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Les Fils de Judas

Manucius

Aventures et mystères

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Le 17 novembre 1465 au Liban, le grand Ma-Eddin fonde une secte religieuse qui
réunit musulmans et chrétiens. Persécuté par les Ottomans, trahi par un de ses
premiers disciples, Judasich, fils de Judas, il doit fuir. La parole du
prophète s’enfonce alors dans la nuit. Veillée par quelques élus qui se
transmettent son secret au fil des années, elle sera dissimulée pendant quatre
siècles, dans l’attente de temps plus propices à sa révélation. Le moment est
venu. Paris, 1865 : au milieu de la nuit, alors que la ville disparaît sous un
violent orage, le chimiste Callebrand travaille dans le silence de son
laboratoire ; seule la lumière rougeoyante du fourneau retient son attention.
Ce soir, au cours de cette nuit d’apocalypse, il va enfin trouver la formule
qu’il cherche depuis maintenant près de vingt ans. Oui, c’est bien cela : le
secret de la malléabilité à froid des métaux. Quelques semaines plus tard,
Raymond de Mahédin, dernier descendant du grand Ma-Eddin, revient d’un
mystérieux voyage au Liban. À la tombée du soir, il emprunte le chemin malfamé
de la chaussée de Clignancourt et se dirige discrètement vers une maison
isolée située de l’autre côté des buttes Montmartre. Alors qu’il marche dans
l’obscurité, Sir Archibald, l’accoste vivement et le provoque en duel. Il
faudra attendre l’aube pour régler ce différend. Raymond a un rendez-vous
auquel il ne peut se soustraire; s’il le souhaite, l’Anglais peut
l’accompagner… Mais les héritiers de l’apôtre maudit, les fils de Judas, sont
toujours là. Le dénouement approche. Au sommet de son art, Ponson du Terrail
emporte ici ses personnages dans un tourbillon d’aventures étourdissantes,
prodigieuses, pleines de rebondissements, rocambolesques pour tout dire. Les
fils de Judas paraissent en 1867 en deux tomes (Un conte des mille et une
nuits et L’amour fatal) chez Edmond Dentu. Considérés par Claude Mesplède dans
son Dictionnaire des littératures policières comme le « chef-d’œuvre
incontestable » de Ponson du Terrail, Les fils de Judas n’avaient pas été
republiés depuis 1874.
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