A crier dans les ruines

Alexandra Koszelyk

Aux forges de Vulcain

  • Conseillé par (Libraire)
    29 août 2019

    "A crier dans les ruines" raconte l'histoire d'un exil. L'histoire d'une nation, d'une terre que l'on laisse derrière soi. La fin d'une romance, d'une amitié à peine consommée. La découverte d'une nouvelle terre et l'oubli de l'ancienne.
    Léna, jeune ukrainienne vivant dans la région de Tchernobyl est obligée de fuir avec sa famille suite à l'accident de la centrale. Âgée de 13 ans au moment du drame, elle passera 20 ans à chercher les réponses que ni sa famille ni les informations n'ont pu lui donner.
    L'histoire d'une reconstruction, d'un retour aux sources et à ses racines.
    Un très beau roman.


  • Conseillé par
    26 août 2019

    Conseillé par Fabienne, libraire

    Si vous n'en lisez qu'un ce sera celui-là ! Il y a dans ce roman toute l'âme slave, des héros hors norme, un style singulier et une vraie belle histoire d'amour, de celles qui puisent leurs racines dans les amours d'enfance. Une écriture particulièrement travaillée et émouvante. Magnifique premier roman (accessible aussi aux grands adolescents)


  • Conseillé par
    22 août 2019

    La vie de Lena se divise en un avant et un après. Avant, il y a Pripiat, sa vie idyllique, sa famille, son meilleur ami Ivan avec qui elle partage une relation fusionnelle. Le 26 avril 1986, un réacteur de Tchernobyl explose. Commence alors après. Après, c'est l'exil en France, le silence autour de l'Ukraine qui devient un sujet interdit et le manque d'Ivan. Ivan qui est certainement mort.
    Dans ce roman, Alexandra Koszelyk revient sur un des tabous de l'histoire. Elle raconte l'exil, l'arrachement à un pays, la peur de l'inconnu. Elle parle aussi d'amour et d'amitié avec pudeur. Avec un style doux et mélancolique, elle donne vie à une héroïne qui grandit et s'affirme au fil des pages. C'est un premier roman très réussi que signe cette auteure, où on ressent l'influence des grands auteurs de la Littérature, des sœurs Brontë à Camus en passant par Toltsoï.