Les disparus de la Purple line

Deepa Anappara

Les Presses de la Cité

  • Conseillé par
    26 avril 2021

    enquête, Inde

    J’ai aimé suivre Jai, 9 ans, et son esprit aventureux ; son amie Pari la futée, et Faiz le musulman qui croit aux djinns.

    L’auteure nous fait vivre avec eux dans le bidonville, au milieu du smog qui empêche de respirer.

    Les personnages sont bien campés, les mères travailleuses et les pères battent leur famille. Mais tous ont la farouche envie de ne pas sombrer.

    Les policiers sont corrompus, bien sûr, mais le trafic mis à jour va au-delà du petit cercle du quartier.

    J’ai aimé le rythme de la narration, le vocabulaire indien qui parsème les pages, et les odeurs qui se dégagent de la cuisine et du thé, mais aussi de la décharge toute proche.

    J’ai eu de la peine pour Faiz obligé de travailler et donc de quitter l’école parce que son frère aîné est en prison, et qu’il doit donc le remplacer.

    Une plongée en Inde qui me restera longtemps en mémoire.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des rotis. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait de rôtis de viande, mais ce sont en fait des galettes de pain rond sans levain.