La Petite Bonne

Bérénice Pichat

Les Avrils

  • Conseillé par (Libraire)
    22 novembre 2024

    un texte splendide

    Paris 1936.
    Elle court, elle court la petite bonne pour faire son travail chez les bourgeois.
    Jusqu'au jour où un travail d'un nouveau genre va bouleverser sa vie.
    Porté par un double style ce roman devient au fil des pages de plus en plus touchant et la lecture addictive.
    Bravo.
    Agnès


  • Conseillé par
    21 octobre 2024

    années 30

    J’ai aimé ce huis-clos entre ce couple et la petite bonne.

    J’ai aimé découvrir son sceau trop lourd, l’eau froide qui habite les mains, le carrelage sans fin à nettoyer, ses différents patrons : son univers.

    J’ai aimé découvrir par petites touches le passé de Blaise le pianiste devenu handicapé lors de la Première Guerre Mondiale.

    J’ai moins été sensible à l’univers de sa femme Alexandrine qui se dévoue pour son jeune mari. Je l’ai trouvé un peu trop collet monté.

    J’ai aimé ces trois jours pendant lesquels Blaise et la petite bonne se jaugent.

    J’ai aimé qu’elle découvre grâce à lui la musique de Mozart qui ne le quittera plus jamais.

    J’ai aimé que le secret de la petite bonne réponde à l’envie de mourir de Blaise et à la précédente bonne Mariette sur qui s’ouvre le roman qui a été retrouvée pendue.

    Mais si il est question de mort dans ces pages, il est également question de la musique comme cicatrisante et apaisante, source de vie.

    J’ai aimé suivre la petite bonne en vers libres. Cette présentation donne une touche aérienne au propos parfois pesants et au climat de renfermé de la chambre de Monsieur.

    Un roman très fin et adroit sur les ravages de la Première Guerre dans les corps et dans les esprits.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du corps meurtri par le travail et son mari de la petite bonne.


  • Conseillé par (Libraire)
    12 octobre 2024

    Une bonne à la prose musicale au diapason d'une gueule cassée qui a dû renoncer au piano

    Dans ce roman social, où tous les corps sont contraints, Bérénice Pichat nous raconte la servitude et la résilience avec délicatesse et pudeur.
    Un roman qui chante l’émancipation des femmes et le droit à mourir dignement.

    Une très belle découverte de cette rentrée.


  • Conseillé par
    16 septembre 2024

    La petite bonne de Bérénice Pichat est un fabuleux roman, véritable découverte de cette rentrée littéraire. Une bonne, rien qu’une simple boniche, va rendre la vie à un homme qui ne songe, depuis plus d’un an, qu’à mourir. De son handicap social, la servante découvre le pouvoir des arts, les mots, bien sûr, mais aussi celui de la musique. Seulement le destin ne déclare pas si facilement forfait…
    Formidable roman, éclairant cette rentrée littéraire de la lumière puissante de l’histoire, traitée par Bérénice Pichat d’une façon si singulière qu’elle raisonne fortement aujourd’hui.
    Chronique entière et illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/09/15/berenice-pichat-la-petite-bonne/


  • Conseillé par (Libraire)
    9 septembre 2024

    Un roman à savourer tranquillement !

    Après-première guerre mondiale : une femme de ménage, Madame et Monsieur.
    Un jour, Monsieur, invalide de guerre, insiste pour que Madame sorte. Comme tout se passe bien, l'expérience est réitérée sur une plus longue période : Madame part tout un week-end. Monsieur demande alors un énorme service à la femme de ménage, ce qui va tout changer !

    Un roman en vers libres à savourer tout en prenant son temps !
    C'est poétique, beau et à la fois tragique.


  • Conseillé par (Libraire)
    31 août 2024

    Une voix surprenante

    Une jeune bonne chargée de l’entretien de la maison doit veiller sur Monsieur- blessé de guerre- pendant les quelques jours d’absence de Madame. Les voix de ces trois personnages s'entremêlent pour composer un drame magnifique et vibrant! C’est surtout un roman social sur une époque (la première partie du XXème siècle) qui nous parle de la condition des femmes, des choix imposés ou que l’on s’impose.
    La forme choisie pour donner voix à la bonne est surprenante mais donne toute sa force et sa beauté à ce récit.