Nous les menteurs

E. Lockhart

Gallimard Jeunesse

  • 2 avril 2016

    Décrire ce livre n'est vraiment pas facile. Il dégage une aura particulière, puissante... On ne décroche pas, on veut à la fois tourner les pages, et à la fois refermer le livre pour ne pas arriver au final trop rapidement. Le terrible secret de la famille Sinclair nous effraie et nous tient en haleine jusqu'au bout. On tourne néanmoins les pages en en s'interrogeant sur ce fameux été 17 où tout à basculé. Et quand on sait, tous les sentiments y passent... Frissons, horreur, choc et crises de larmes. D'une beauté incroyable, à lire absolument !


  • Conseillé par (Libraire)
    29 juillet 2015

    Surprenant !

    Une famille qui a tout l'air d'être parfaite... Réussite, beauté, argent, île paradisiaque... Jusqu'au drame, un événement si inattendu qu'il cause l'amnésie de Cadence, héroïne et narratrice, qui va tout faire pour lever le voile sur cet été tragique ...

    Absolument prenant et bouleversant !


  • Conseillé par
    10 juillet 2015

    **Une prose poétique enivrante**

    Marcel Proust parlait des personnages de romans comme « ces êtres à qui on avait donné plus de son attention et de sa tendresse qu’aux gens de la vie, n’osant toujours avouer à quel point on les aimait », « ces gens pour qui on avait haleté et sangloté, on ne les verrait plus jamais, on ne saurait plus rien d’eux ». Tout lecteur a déjà connu cette sensation de vide, de solitude immense une fois le roman refermé. « Nous les menteurs » - « We are liars » en anglais - est de ceux là : à peine a-t-on quitté la narratrice, à peine a-t-on lu la fin, que l’on voudrait ne jamais l’avoir lu pour le relire encore.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par
    24 juin 2015

    Un auteur à suivre, un roman à ne SURTOUT pas manquer.

    Eté 17, après deux années d'absence, Cadence Sinclair revient passer l'été sur Beechwood, l'île privée que possède sa famille. Durant l'été 15, un accident est survenu, celui-ci lui a laissé de graves séquelles -comme ces migraines insupportables qui l'empêchent de quitter sa chambre pendant plusieurs jours. Chez les Sinclair, on ne se plaint pas, on reste droit, on sourit ; les doutes, les angoisses et la douleur doivent rester au plus profond de soi, car chacun doit tenir le rôle qui lui est imposé.

    Cady va chercher la vérité. Face aux mensonges et aux non-dits, les fissures familiales apparaissent avec son lot de manipulations, et de rivalités. Le tout donne une histoire oppressante, un suspense qui nous emmène jusqu'à l'explosion finale, avec cette chute vertigineuse à laquelle on ne s'attend pas forcément...


    © Les Chroniques de Mlv 21-06-2015
    http://www.slog.fr/les_chroniques_de_mlv/10660/blogs/LES-CHRONIQUES--DE-MLV-NOUS-LES-MENTEURS