Conseils de lecture

53,00
Conseillé par (Libraire)
6 décembre 2017

NOS INCONTOURNABLES

Une anthologie de Gide dont la musicalité, différente selon les poètes et l’époque, raconte nos mondes tels des peintures ou des films, montrant les époques passées.
La lecture est hyper-confortable !
Je peux comprendre l'addiction à la collection La Pléiade... vraiment.
Une belle œuvre qui raconte d'ou l'on vient.


Conseillé par (Libraire)
5 décembre 2017

NOS INCONTOURNABLES

Est-il humainement possible d'être aussi doué en humour noir, en parodie, en comique de répétition, en absurde et usage du mot "macédoine" ?

Nos gloussements/ricanements/explosions de rire à CHAQUE case en sont la preuve sans dignité, alors régalez-vous et régalez le jeunot, le vieux, l'intello, le romantique, la cynique ou celui-qui-ne-lit-pas de vos famille et amis !


Conseillé par (Libraire)
5 décembre 2017

NOS INCONTOURNABLES

Manger Libanais est bien plus qu'un livre de cuisine !
C'est un voyage culinaire à travers le Liban, de Tyr à Tripoli, où des cuisinières de différentes régions nous livrent leurs recettes.
C'est aussi un engagement, celui de Kamal Mouzawak, "food activiste" passionné et humaniste, dont la devise est "Make food not war ".

Entre les plats alléchants et authentiques et les magnifiques photographies d'Ayla Hibri, Zeina Abirached illustre l'art du mézzé ou les cinq commandements du taboulé... Génial.


22,00
Conseillé par (Libraire)
5 décembre 2017

NOS INCONTOURNABLES

Ékoué-Yamba-Ó, écrit en 1927, c'est le roman d'apprentissage d'un jeune afro-cubain au début du XXe siècle. Mais le fond importe finalement peu au regard de la beauté de la forme, dotée d'une poésie et d'une musicalité rares et ensorcelantes, ponctuée par le chant des rituels magiques...


21,00
Conseillé par (Libraire)
27 septembre 2017

A LIRE D'URGENCE !!!

Kamel Daoud, journaliste et chroniqueur engagé, né en Algérie, est aujourd’hui l’un des écrivains francophones majeurs.
L’universalité irréductible de la littérature en opposition à l’obscurantisme que l’auteur dénonce, la fiction contre la mort, l’écriture comme principe de liberté, il en était déjà question dans son premier roman, "Meursault, contre-enquête".
Dans Zabor ou les psaumes, l’auteur nous entraîne plus loin encore, en une spirale ascendante en sa densité et son intensité, à la rencontre de ces territoires infinis de l’imaginaire là où nulle mort, nulle censure, nul interdit... Zabor est l’histoire d’un enfant qui grandit à l’écart de son village en compagnie de son grand-père muet et de sa tante, Hadjer. Orphelin de mère, Zabor a été éloigné de sa communauté par son père et sa belle-mère. Ainsi reclus aux confins de sa solitude, Zabor, trouvant refuge dans quelques romans, entre en littérature. Lecteur d’abord, bientôt l’enfant se met en tête de repousser la mort, de la combattre par ce don qu’il se découvre : l’écriture.
«Ecrire est la seule ruse efficace contre la mort. Les gens ont essayé la prière, les médicaments, la magie, les versets en boucle ou l’immobilité mais je pense être le seul à avoir trouvé la solution : écrire.»
Zabor ne cesse plus, noircit des cahiers, raconte des histoires à l’instar d’une Schéhérazade, à ceci près qu’il ne cherche pas à sauver sa vie, mais celle des autres … Jusqu’à ce jour où l’homme à sauver se révèle être son père, cet homme qui n’a pas su l’aimer. La liberté de créer peut-elle sauver de la haine ? La littérature est-elle la voie d’un possible pardon ?
Entrer en littérature comme on entre en religion : n’est-ce pas aussi poser la question de la nature même des récits bibliques ? Et si tout n’était qu’histoire, rien que littérature, tel un feu allumé par l’Homme au creux du néant, au chevet de sa conscience ?
Est-ce cela que laisse à méditer Zabor : si tout n’est qu’histoire, l’Homme ne peut-il pas trouver au cœur de ses imaginaires, en cet universel, la foi de se déclarer enfin libre et en paix ?

Karine Henry