- EAN13
- 9782246831259
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 23/08/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 22,00
Prix Nobel de Littérature 2024
Prix Médicis Étranger 2023
Comme un long songe d’hiver, ce nouveau roman de Han Kang nous fait voyager
entre la Corée du Sud contemporaine et sa douloureuse histoire.
Un matin de décembre, Gyeongha reçoit un message de son amie Inseon. Celle-
ci lui annonce qu’elle est hospitalisée à Séoul et lui demande de la rejoindre
sans attendre. Les deux femmes ne se sont pas vues depuis plus d’un an,
lorsqu’elles avaient passé quelques jours ensemble sur l’île de Jeju. C’est là
que réside Inseon et que, l’avant-veille de ces retrouvailles, elle s’est
sectionné deux doigts en coupant du bois. Une voisine et son fils l’ont
trouvée évanouie chez elle, ils ont organisé son rapatriement sur le continent
pour qu’elle puisse être opérée de toute urgence. L’intervention s’est bien
passée, son index et son majeur ont pu être recousus, mais le perroquet blanc
d’Inseon n’a pas fait le voyage avec elle et risque de mourir si personne ne
le nourrit d’ici la fin de journée. Alitée, elle demande donc à Gyeongha de
lui rendre un immense service en prenant le premier avion à destination de
Jeju afin de sauver l’animal.
Malheureusement, une tempête de neige s’abat sur l’île à l’arrivée de
Gyeongha. Elle doit à tout prix rejoindre la maison de son amie mais le vent
glacé et les bourrasques de neige la ralentissent au moment où la nuit se met
à tomber. Elle se demande si elle arrivera à temps pour sauver l’oiseau
d’Inseon, si elle parviendra même à survivre au froid terrible qui l’enveloppe
un peu plus à chacun de ses pas. Elle ne se doute pas encore qu’un cauchemar
bien pire l’attend chez son amie. Compilée de manière minutieuse, l’histoire
de la famille d’Inseon a envahi la bâtisse qu’elle tente de rejoindre, des
archives réunies par centaines pour documenter l’un des pires massacres que la
Corée ait connu – 30 000 civils assassinés entre novembre 1948 et début 1949,
parce que communistes.
Impossibles adieux est un hymne à l’amitié, un éloge à l’imaginaire, et
surtout un puissant réquisitoire contre l’oubli. Ces pages de toute beauté
forment bien plus qu’un roman, elles font éclater au grand jour une mémoire
traumatique enfouie depuis des décennies.
Traduit du coréen (Corée du Sud) par Kyungran Choi et Pierre Bisiou
Prix Médicis Étranger 2023
Comme un long songe d’hiver, ce nouveau roman de Han Kang nous fait voyager
entre la Corée du Sud contemporaine et sa douloureuse histoire.
Un matin de décembre, Gyeongha reçoit un message de son amie Inseon. Celle-
ci lui annonce qu’elle est hospitalisée à Séoul et lui demande de la rejoindre
sans attendre. Les deux femmes ne se sont pas vues depuis plus d’un an,
lorsqu’elles avaient passé quelques jours ensemble sur l’île de Jeju. C’est là
que réside Inseon et que, l’avant-veille de ces retrouvailles, elle s’est
sectionné deux doigts en coupant du bois. Une voisine et son fils l’ont
trouvée évanouie chez elle, ils ont organisé son rapatriement sur le continent
pour qu’elle puisse être opérée de toute urgence. L’intervention s’est bien
passée, son index et son majeur ont pu être recousus, mais le perroquet blanc
d’Inseon n’a pas fait le voyage avec elle et risque de mourir si personne ne
le nourrit d’ici la fin de journée. Alitée, elle demande donc à Gyeongha de
lui rendre un immense service en prenant le premier avion à destination de
Jeju afin de sauver l’animal.
Malheureusement, une tempête de neige s’abat sur l’île à l’arrivée de
Gyeongha. Elle doit à tout prix rejoindre la maison de son amie mais le vent
glacé et les bourrasques de neige la ralentissent au moment où la nuit se met
à tomber. Elle se demande si elle arrivera à temps pour sauver l’oiseau
d’Inseon, si elle parviendra même à survivre au froid terrible qui l’enveloppe
un peu plus à chacun de ses pas. Elle ne se doute pas encore qu’un cauchemar
bien pire l’attend chez son amie. Compilée de manière minutieuse, l’histoire
de la famille d’Inseon a envahi la bâtisse qu’elle tente de rejoindre, des
archives réunies par centaines pour documenter l’un des pires massacres que la
Corée ait connu – 30 000 civils assassinés entre novembre 1948 et début 1949,
parce que communistes.
Impossibles adieux est un hymne à l’amitié, un éloge à l’imaginaire, et
surtout un puissant réquisitoire contre l’oubli. Ces pages de toute beauté
forment bien plus qu’un roman, elles font éclater au grand jour une mémoire
traumatique enfouie depuis des décennies.
Traduit du coréen (Corée du Sud) par Kyungran Choi et Pierre Bisiou
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