- EAN13
- 9782271136695
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 06/05/2021
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 25,00
De l'an mil à 1789, la noblesse fut en France une qualité transmise par le
sang, dans le cadre, prépondérant sinon exclusif, du mariage chrétien.
Spécifiquement, son histoire visait à s'inscrire sous le signe de la
reproduction sociale. De 1300 à 1500, le fort sentiment d'identité de ses
membres se trouva encore renforcé par l'intervention des hérauts d'armes.
Quoique très minoritaires, les nobles persistèrent alors à jouer un rôle
central, malgré les crises auxquelles ils furent confrontés et les
contestations dont ils furent l'objet.
Les études ici réunies traitent de ce vaste sujet, l'accent étant mis sur le
château, vu de l'intérieur et de l'extérieur, la seigneurie comme source de
pouvoir et de revenus et les chevaux " de nom ". Parmi les activités propres à
ce milieu – telle la chasse avec chiens ou oiseaux et plus encore les armes –,
les joutes et les tournois, ce sport aristocratique pratiqué dans le cadre de
la vie de cour, ne sont pas oubliés.
Certes, juridiquement et idéologiquement, on est en présence d'une société
d'ordres, ce qui aurait dû conduire à un immobilisme structurel. Mais la
réalité est plus complexe, comme le montre, au sein des " bonnes villes ", la
place des nobles face aux notables. La noblesse ? Une " élite " parmi
d'autres, qui, de facto sinon de jure, se renouvelait régulièrement. Ici comme
ailleurs, la vie l'emportait sur les principes.
sang, dans le cadre, prépondérant sinon exclusif, du mariage chrétien.
Spécifiquement, son histoire visait à s'inscrire sous le signe de la
reproduction sociale. De 1300 à 1500, le fort sentiment d'identité de ses
membres se trouva encore renforcé par l'intervention des hérauts d'armes.
Quoique très minoritaires, les nobles persistèrent alors à jouer un rôle
central, malgré les crises auxquelles ils furent confrontés et les
contestations dont ils furent l'objet.
Les études ici réunies traitent de ce vaste sujet, l'accent étant mis sur le
château, vu de l'intérieur et de l'extérieur, la seigneurie comme source de
pouvoir et de revenus et les chevaux " de nom ". Parmi les activités propres à
ce milieu – telle la chasse avec chiens ou oiseaux et plus encore les armes –,
les joutes et les tournois, ce sport aristocratique pratiqué dans le cadre de
la vie de cour, ne sont pas oubliés.
Certes, juridiquement et idéologiquement, on est en présence d'une société
d'ordres, ce qui aurait dû conduire à un immobilisme structurel. Mais la
réalité est plus complexe, comme le montre, au sein des " bonnes villes ", la
place des nobles face aux notables. La noblesse ? Une " élite " parmi
d'autres, qui, de facto sinon de jure, se renouvelait régulièrement. Ici comme
ailleurs, la vie l'emportait sur les principes.
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