- EAN13
- 9782728807000
- Éditeur
- Rue d'Ulm
- Date de publication
- 07/10/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Rue d'Ulm 22,00
Paru chez Einaudi en 1962 et régulièrement réédité depuis, _La Guerre des
pauvres_ fait revivre, à partir du journal tenu par l’auteur, un chapitre
héroïque méconnu de l’histoire de l’Italie, depuis la campagne de Russie (il
s’engage en juillet 42) jusqu’à la Libération (Cuneo est libérée fin avril
45).
Officier du corps expéditionnaire italien sur le front de l’Est dans la
division Tridentina, Revelli raconte l’immense défaite et la retraite tragique
qui, à la suite de la contre-offensive russe sur le Don, jettent à travers la
steppe gelée des dizaines de milliers d’hommes, dont peu survivront. Après,
écrit-il, sa vie ne sera plus la même. Quittant l’armée, il prend les armes
dans le maquis des Alpes et mène au jour le jour, comme chef partisan puis en
tant que commandant de l’une des brigades antifascistes _Giustizia e libertà_
, un autre combat – contre les détachements mussoliniens de la République de
Salò et contre les troupes hitlériennes.
Au fil des jours et des pages de ce livre-vérité s’affirment la cohérence d’un
destin individuel, la dignité des humbles pris dans la folie absurde de
l’histoire, la force du témoignage sur « la guerre vue d’en bas ». Portées par
une prose sèche et abrupte, une écriture blanche de mémorialiste qui s’invente
en marchant et en luttant, loin de la rhétorique du combat ou du sentiment.
Entre _Le Sergent dans la neige_ de Mario Rigoni Stern (1953) et _La Guerre
sur les collines_ de Beppe Fenoglio (1968), une autre voix s'élève, qui
confère à ces antimémoires de guerre la dimension d’une épopée.
pauvres_ fait revivre, à partir du journal tenu par l’auteur, un chapitre
héroïque méconnu de l’histoire de l’Italie, depuis la campagne de Russie (il
s’engage en juillet 42) jusqu’à la Libération (Cuneo est libérée fin avril
45).
Officier du corps expéditionnaire italien sur le front de l’Est dans la
division Tridentina, Revelli raconte l’immense défaite et la retraite tragique
qui, à la suite de la contre-offensive russe sur le Don, jettent à travers la
steppe gelée des dizaines de milliers d’hommes, dont peu survivront. Après,
écrit-il, sa vie ne sera plus la même. Quittant l’armée, il prend les armes
dans le maquis des Alpes et mène au jour le jour, comme chef partisan puis en
tant que commandant de l’une des brigades antifascistes _Giustizia e libertà_
, un autre combat – contre les détachements mussoliniens de la République de
Salò et contre les troupes hitlériennes.
Au fil des jours et des pages de ce livre-vérité s’affirment la cohérence d’un
destin individuel, la dignité des humbles pris dans la folie absurde de
l’histoire, la force du témoignage sur « la guerre vue d’en bas ». Portées par
une prose sèche et abrupte, une écriture blanche de mémorialiste qui s’invente
en marchant et en luttant, loin de la rhétorique du combat ou du sentiment.
Entre _Le Sergent dans la neige_ de Mario Rigoni Stern (1953) et _La Guerre
sur les collines_ de Beppe Fenoglio (1968), une autre voix s'élève, qui
confère à ces antimémoires de guerre la dimension d’une épopée.
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