- EAN13
- 9782729713867
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 23/06/2022
- Collection
- Sociologie urbaine
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ville noire, pays blanc
Habiter et lutter en Guyane française
Clémence Léobal
Presses Universitaires de Lyon
Sociologie urbaine
Autre version disponible
À l’ouest de la Guyane, au bord du fleuve Maroni, frontière entre la France et
le Suriname, la ville de Saint-Laurent-du-Maroni se transforme depuis une
trentaine d’années au gré des démolitions de maisons et des constructions de
nouveaux quartiers. La population bushinenguée, descendante d’Africain.e.s
ayant fui les plantations surinamaises, est particulièrement touchée par ces
mesures, contrainte d’adapter ses traditions et son mode d’habiter,
transfrontalier et multiple, aux politiques urbaines conçues dans l’hexagone.
Clémence Léobal a suivi dans leur quotidien et leurs démarches trois femmes
bushinenguées, menacées de délogement ou en recherche d’un logement social,
afin de comprendre la manière dont les lois françaises modifient les façons
d’habiter de ces personnes et, à une plus large échelle, la configuration de
cette ville. Confrontant l’expérience des habitantes et des habitants aux
discours du personnel des administrations, l’autrice rend compte des luttes et
des rapports de pouvoir à l’œuvre, proposant une étude intersectionnelle des
inégalités héritées du colonialisme. Cette enquête de terrain est enrichie de
cartes et de schémas, ainsi que d’une sélection de photographies de Nicola Lo
Calzo, artiste qui s’intéresse aux stigmates de la traite négrière dans les
sociétés contemporaines.
le Suriname, la ville de Saint-Laurent-du-Maroni se transforme depuis une
trentaine d’années au gré des démolitions de maisons et des constructions de
nouveaux quartiers. La population bushinenguée, descendante d’Africain.e.s
ayant fui les plantations surinamaises, est particulièrement touchée par ces
mesures, contrainte d’adapter ses traditions et son mode d’habiter,
transfrontalier et multiple, aux politiques urbaines conçues dans l’hexagone.
Clémence Léobal a suivi dans leur quotidien et leurs démarches trois femmes
bushinenguées, menacées de délogement ou en recherche d’un logement social,
afin de comprendre la manière dont les lois françaises modifient les façons
d’habiter de ces personnes et, à une plus large échelle, la configuration de
cette ville. Confrontant l’expérience des habitantes et des habitants aux
discours du personnel des administrations, l’autrice rend compte des luttes et
des rapports de pouvoir à l’œuvre, proposant une étude intersectionnelle des
inégalités héritées du colonialisme. Cette enquête de terrain est enrichie de
cartes et de schémas, ainsi que d’une sélection de photographies de Nicola Lo
Calzo, artiste qui s’intéresse aux stigmates de la traite négrière dans les
sociétés contemporaines.
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