- EAN13
- 9782848193267
- Éditeur
- Éditions Créer
- Date de publication
- 30/06/2003
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Éditions Créer 25,00
De l'Auvergne est la synthèse de plus de trente-cinq ans de travaux
géohistoriques dans notre région. L'Auvergne présentée ici est celle de la
longue durée, des interactions innombrables entre les facteurs les plus
divers, de leur hiérarchisation variable avec le cours du temps, des
permanences aux apparences subtilement changeantes, accompagnées de temps à
autre de quelques ruptures vraies mais partielles. C'est une Auvergne sans
frontière mais bien individualisée avec son foyer fondamental dans l'axe de
l'Allier, les aires d'influence directe et indirecte de ce dernier, des
périphéries où se perturbent quelques archaïsmes (mot non péjoratif !) et où
s'entrecroisent des courants extérieurs plus ou moins actifs et persistants,
des marges où l'on commence à basculer vers d'autres horizons. C'est un pays
dont tous les observateurs ont souligné la « constance », où l'on découvre non
pas le repli sur soi mais une aptitude surprenante à trier et à adapter ce
qu'il emprunte. Sur ces bases d'un choix éclairé par l'adéquation à sa propre
nature, l'Auvergne a joué le rôle de relais entre les foyers les plus
dynamiques de l'espace français (Bassin Parisien, France orientale structurée
par le sillon rhodanien) et les terres occidentales et méridionales plus
immobiles.
Tout cela qui, pour l'essentiel, dura plus de vingt siècles, est maintenant
fragilisé par des évolutions économiques et démographiques d'une puissance
irrésistible. Est-ce périmé pour autant ?
Sans succomber à la tentation de composer des onguents pour jambe de bois afin
d'entretenir le moral de la troupe, l'auteur met en avant quelques idées
visant à redynamiser l'Auvergne sur ses propres bases, au sein de son cadre
véritable, la France centraliste ; à mieux l'articuler sur ses voisins
naturels de la France médiane qui l'englobe, pour en faire un maillon solide
et actif de la France toute entière, en laquelle il ose croire malgré les
nivellements organisés de la globalisation et d'une européanisation sans nul
doute nécessaire, mais mal conçue si elle doit remettre en cause l'héritage
positif d'une nation telle que la nôtre.
géohistoriques dans notre région. L'Auvergne présentée ici est celle de la
longue durée, des interactions innombrables entre les facteurs les plus
divers, de leur hiérarchisation variable avec le cours du temps, des
permanences aux apparences subtilement changeantes, accompagnées de temps à
autre de quelques ruptures vraies mais partielles. C'est une Auvergne sans
frontière mais bien individualisée avec son foyer fondamental dans l'axe de
l'Allier, les aires d'influence directe et indirecte de ce dernier, des
périphéries où se perturbent quelques archaïsmes (mot non péjoratif !) et où
s'entrecroisent des courants extérieurs plus ou moins actifs et persistants,
des marges où l'on commence à basculer vers d'autres horizons. C'est un pays
dont tous les observateurs ont souligné la « constance », où l'on découvre non
pas le repli sur soi mais une aptitude surprenante à trier et à adapter ce
qu'il emprunte. Sur ces bases d'un choix éclairé par l'adéquation à sa propre
nature, l'Auvergne a joué le rôle de relais entre les foyers les plus
dynamiques de l'espace français (Bassin Parisien, France orientale structurée
par le sillon rhodanien) et les terres occidentales et méridionales plus
immobiles.
Tout cela qui, pour l'essentiel, dura plus de vingt siècles, est maintenant
fragilisé par des évolutions économiques et démographiques d'une puissance
irrésistible. Est-ce périmé pour autant ?
Sans succomber à la tentation de composer des onguents pour jambe de bois afin
d'entretenir le moral de la troupe, l'auteur met en avant quelques idées
visant à redynamiser l'Auvergne sur ses propres bases, au sein de son cadre
véritable, la France centraliste ; à mieux l'articuler sur ses voisins
naturels de la France médiane qui l'englobe, pour en faire un maillon solide
et actif de la France toute entière, en laquelle il ose croire malgré les
nivellements organisés de la globalisation et d'une européanisation sans nul
doute nécessaire, mais mal conçue si elle doit remettre en cause l'héritage
positif d'une nation telle que la nôtre.
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