- EAN13
- 9791021003026
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 12/09/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Tallandier 25,90
De 1938 à 1953, Lavrenti Beria a été un rouage essentiel du système stalinien,
qu’il a ensuite tenté d’amender avant de payer de sa vie cette tentative
avortée. Manipulateur, d’une cruauté sans bornes, c’est ainsi qu’il entra dans
l’histoire. Or, la figure de Beria s’avère au regard des faits et à l’analyse
bien plus complexe : bourreau certes, mais aussi fin politique. Fils de
paysans misérables, il connaît une ascension fulgurante. Flanqué d’une cohorte
de tortionnaires, il dirige la police politique soviétique, le NKVD, pendant
sept années décisives (1938-1945) au cours desquelles la nomenklatura
consolide son pouvoir. Il organise la déportation meurtrière des peuples du
Caucase, planifie les meurtres de Trotsky et de ses ennemis politiques. Mais,
à la mort de Staline, Beria est le premier à saisir que le régime, à bout de
souffle, ne peut survivre qu’en desserrant le carcan de la terreur policière.
Il commence a démanteler le goulag, propose la réunification de l’Allemagne ;
en somme, des mesures annonciatrices de la pérestroïka gorbatchévienne. Nommé
ministre de l’Intérieur en mars 1953, il est arrêté par ses pairs en juin et
fusillé en décembre pour un complot infondé. A l’appui de nombreux documents
d’archives rendus publics à la chute de l’Union soviétique, Jean-Jacques Marie
brosse le portrait complet de l’un des acteurs majeurs de l’URSS sous Staline.
qu’il a ensuite tenté d’amender avant de payer de sa vie cette tentative
avortée. Manipulateur, d’une cruauté sans bornes, c’est ainsi qu’il entra dans
l’histoire. Or, la figure de Beria s’avère au regard des faits et à l’analyse
bien plus complexe : bourreau certes, mais aussi fin politique. Fils de
paysans misérables, il connaît une ascension fulgurante. Flanqué d’une cohorte
de tortionnaires, il dirige la police politique soviétique, le NKVD, pendant
sept années décisives (1938-1945) au cours desquelles la nomenklatura
consolide son pouvoir. Il organise la déportation meurtrière des peuples du
Caucase, planifie les meurtres de Trotsky et de ses ennemis politiques. Mais,
à la mort de Staline, Beria est le premier à saisir que le régime, à bout de
souffle, ne peut survivre qu’en desserrant le carcan de la terreur policière.
Il commence a démanteler le goulag, propose la réunification de l’Allemagne ;
en somme, des mesures annonciatrices de la pérestroïka gorbatchévienne. Nommé
ministre de l’Intérieur en mars 1953, il est arrêté par ses pairs en juin et
fusillé en décembre pour un complot infondé. A l’appui de nombreux documents
d’archives rendus publics à la chute de l’Union soviétique, Jean-Jacques Marie
brosse le portrait complet de l’un des acteurs majeurs de l’URSS sous Staline.
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