- EAN13
- 9791032900192
- Éditeur
- Éditions de l'Observatoire
- Date de publication
- 09/2021
- Collection
- Essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Notre vagabonde liberté. À cheval sur les traces de Montaigne
À cheval sur les traces de Montaigne
Gaspard Koenig
Éditions de l'Observatoire
Essais
Autre version disponible
"Je sais bien ce que je fuis, mais non pas ce que je cherche", expliquait
Montaigne à propos de la longue chevauchée qu’il fit à travers l’Europe en
1580. Gaspard Kœnig aussi sait ce qu’il fuit : les injonctions permanentes des
gouvernements et des algorithmes. Il s’est donc lancé sur les traces de
Montaigne, en suivant le même itinéraire, avec le même moyen de transport : un
cheval, ou plutôt une jument, Destinada. Pour rejoindre Rome, le cavalier et
sa monture ont parcouru 2 500 kilomètres pendant cinq mois, passant par le
Périgord, la Champagne, les Vosges, la Bavière, la Toscane… Toquant aux portes
pour trouver gîte et couvert, parcourant les campagnes mais aussi les zones
commerciales et les centres-villes, l’écrivain a eu tout le loisir de "frotter
et limer sa cervelle contre celle d’autrui", comme le recommandait Montaigne.
Dans cette plongée au cœur des territoires, la générosité et l’hospitalité
sont presque toujours au rendez-vous. Au rythme du pas, notre modernité révèle
ses vertus et ses travers. L’occasion pour l’auteur de renouer avec certains
thèmes chers à Montaigne : la relation entre l’homme et l’animal, l’art du
dépouillement, les conflits religieux, la diversité des cultures ou les leçons
de la nature… Au fond, que Gaspard Kœnig pouvait-il bien chercher dans un
tel vagabondage, sinon la liberté ? La sienne, celle que l’on cultive dans
cette "arrière-boutique" où se réfugiait Montaigne. Mais aussi la nôtre,
exigence politique plus contemporaine que jamais.
Montaigne à propos de la longue chevauchée qu’il fit à travers l’Europe en
1580. Gaspard Kœnig aussi sait ce qu’il fuit : les injonctions permanentes des
gouvernements et des algorithmes. Il s’est donc lancé sur les traces de
Montaigne, en suivant le même itinéraire, avec le même moyen de transport : un
cheval, ou plutôt une jument, Destinada. Pour rejoindre Rome, le cavalier et
sa monture ont parcouru 2 500 kilomètres pendant cinq mois, passant par le
Périgord, la Champagne, les Vosges, la Bavière, la Toscane… Toquant aux portes
pour trouver gîte et couvert, parcourant les campagnes mais aussi les zones
commerciales et les centres-villes, l’écrivain a eu tout le loisir de "frotter
et limer sa cervelle contre celle d’autrui", comme le recommandait Montaigne.
Dans cette plongée au cœur des territoires, la générosité et l’hospitalité
sont presque toujours au rendez-vous. Au rythme du pas, notre modernité révèle
ses vertus et ses travers. L’occasion pour l’auteur de renouer avec certains
thèmes chers à Montaigne : la relation entre l’homme et l’animal, l’art du
dépouillement, les conflits religieux, la diversité des cultures ou les leçons
de la nature… Au fond, que Gaspard Kœnig pouvait-il bien chercher dans un
tel vagabondage, sinon la liberté ? La sienne, celle que l’on cultive dans
cette "arrière-boutique" où se réfugiait Montaigne. Mais aussi la nôtre,
exigence politique plus contemporaine que jamais.
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