VACARME N°78. Le Brésil depuis ses marges. Hiver 2017
EAN13
9782916278056
ISBN
978-2-916278-05-6
Éditeur
VACARME
Date de publication
Nombre de pages
141
Dimensions
22 x 18,7 x 0,6 cm
Poids
273 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

VACARME N°78. Le Brésil depuis ses marges. Hiver 2017

Vacarme

Indisponible

Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,

Cliquez ici pour le commander
« Le projet brésilien : aborder le dehors, intégrer les marges, remplir les espaces vides. Multipliant les centres et les carrefours économiques et culturels. Après la critique réductionniste, cannibale, "anthropofagic", qui nous ramène à zéro, à rien, nous choisissons le saut marcusien, une étape prospective. Le problème brésilien n'est pas le rien de pays culturellement saturés ou l'objectivation de sociétés affluentes, mais le rien qui suppose tout ce qui doit être fait, résolu, transformé. La biennale de Bahia est une réflexion engagée sur le vide brésilien. La seconde biennale de Bahia sera plus critique encore, puisqu'elle devra s'imposer comme la foire la plus importante au Brésil après la biennale de São Paulo, accomplissement d'une influence plus singulière dans le contexte culturel brésilien. Si la biennale de São Paulo représente l'art du plein, la biennale de Bahia se charge donc de penser le vide. Alors que le processus de pénétration du dehors est amorcé, avec ce vide rempli, les deux biennales cesseront ultimement d'être deux pôles opposés et contradictoires. »
Frederico Morais pour le catalogue de la 2e Biennale de Bahia en 1968. Cité par Marcelo Rezende, « Dans le labyrinthe (cannibale) », p. 48.
S'identifier pour envoyer des commentaires.