Francis Gruber - L'oeil à vif -, l'oeil à vif
EAN13
9782849751633
ISBN
978-2-84975-163-3
Éditeur
Fage éditions
Date de publication
Collection
CAT D EXPOSITIO
Nombre de pages
192
Dimensions
28 x 23 x 0,2 cm
Poids
776 g
Code dewey
759.4
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Nancéien d'origine, Francis Gruber occupe une place de premier plan sur la scène artistique des années d'avant-guerre, aux côtés de Giacometti, Balthus, Tal Coat, Fautrier et Buffet. Confronté à la crise sociale et esthétique des années 1930, Francis Gruber prône un retour à la figuration, et concentre son sujet sur la figure de l'homme. En pleine maturité, conquis par le goût de la belle peinture, Francis Gruber pratique une écriture griffée, resserrée et vibrante, qui fait écho à celle de son ami Giacometti. Cet ouvrage présentera un ensemble conséquent de tableaux et dessins de l'artiste confronté à ceux de ses amis, afin de mieux rendre compte de l'art des années d'avant-guerre. « Mettre à nu les formes du monde, des choses qui le composent, des êtres qui le peuplent ; exprimer la nudité même de ces éléments, hors de toute rhétorique ou sublimation, approcher au plus près la réalité et la prendre pour modèle, tel est l'étrange projet d'un artiste agé de moins de trente ans que rien — ni le tempérament, ni la formation – ne semblait inviter à placer son œuvre sous de semblables auspices. » Maurice Fréchuret Francis Gruber (1912-1948) connut une enfance maladive et rêveuse, et très jeune se passionna pour ces maîtres de l'imagination qui laisseront leur empreinte dans la sienne : Bosch, Grünewald, Dürer, Callot et son contemporain et ami Giacometti. Des années 1929-1933 datent ses kermesses dynamiques, aux couleurs violentes. Mais vers 1933, son univers s'immobilise et, en 1937, un séjour à Saint-Martin-de-Ré l'ouvre à une nature pathétique, aux grands horizons balayés. Dès lors, il se partage entre des paysages où la réalité rejoint son imagination mélancolique, des natures mortes, des portraits pénétrants et désenchantés. En 1948, gravement malade, il rassemble ses thèmes familiers (nus adolescents, paysages, ateliers) dans des tableaux qu'éclaire un jour pâle, au dessin aigu, très germanique et que le Misérabilisme imitera sans égaler la poésie.
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