Aurès (Algérie) 1935. Photographies de Thérèse Rivière et Germaine Tillion, Photographies de thérèse rivière et germaine tillion
EAN13
9782754114400
ISBN
978-2-7541-1440-0
Éditeur
Hazan
Date de publication
Collection
Catalogues d'exposition
Nombre de pages
144
Dimensions
24 x 27,1 x 1,5 cm
Poids
768 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Aurès (Algérie) 1935. Photographies de Thérèse Rivière et Germaine Tillion

Photographies de thérèse rivière et germaine tillion

De

Hazan

Catalogues d'exposition

Indisponible
Catalogue officiel de l’exposition Aurès (Algérie), 1935. Photographies de Thérèse Rivière et Germaine Tillion, présentée du 8 février au 16 avril 2018 au Pavillon Populaire de Montpellier.
Fin 1934, deux jeunes chercheuses, Thérèse Rivière (1901-1970) et Germaine Tillion (1907-2008), se voient confier par le musée d'ethnographie du Trocadéro –  devenu peu après le musée de l’Homme  – une mission d'étude qui les conduit pour plusieurs années dans l'Aurès. Situé dans l'Est algérien, à la lisière du Sahara, ce massif montagneux abrite alors quelque 60  000 Chaouia, population berbère qui conserve son ancienne économie agropastorale.
Armées d'un Leica et d'un Rolleiflex, les deux femmes y prennent plusieurs milliers de photographies qui poursuivent et renouvellent une tradition déjà longue de la représentation aurésienne. S'y ajoute un film tourné par Thérèse Rivière en 1936.
 
Disparus avec la déportation de Germaine Tillion, en 1942, et le long enfermement hospitalier subi par Thérèse Rivière à partir de 1948, ces documents ont été redécouverts au début des années 2000. Cet ouvrage présente une sélection de 120 photographies dévoilant le rapport particulier établi par chacune des observatrices avec leur sujet  : l'une –  Thérèse Rivière  –, plutôt «  ethnographe  » de terrain et très empathique dans son approche des Aurésiens  ; la seconde –  Germaine Tillion  –, davantage «  ethnologue  » et plus portée à la distanciation théorique.
Ces images nous donnent à voir une société aujourd'hui disparue, ses rapports à la présence coloniale, et la tension singulière avec laquelle elle se livre au regard des deux ethnographes. Elles révèlent aussi le ressort affectif et visuel inconscient qui souvent semble détourner les observatrices d'un protocole purement documentaire. Sans oublier l'intention première de ces images, Christian Phéline, dans son texte, les situe dans un moment précis de la pratique ethnographique et les replace dans une histoire tant esthétique que sociale du médium photographique.
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