Ressemblance informe ou le Gai Savoir visuel selon Georges Bataille, Nouvelle édition - postface inédite
EAN13
9782865891122
ISBN
978-2-86589-112-2
Éditeur
Macula Éditions
Date de publication
Collection
MACULA EDITIONS
Nombre de pages
510
Dimensions
24 x 16,1 x 4,1 cm
Poids
1015 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Ressemblance informe ou le Gai Savoir visuel selon Georges Bataille

Nouvelle édition - postface inédite

Macula Éditions

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Ce livre est un traité d'esthétique paradoxale. Une esthétique que Georges Didi-Huberman
développe à partir de l'analyse minutieuse - textes et images mêlés et confrontés - de
Documents, la revue d'art que Georges Bataille, avec ses compagnons Michel Leiris, Carl
Einstein, Marcel Griaule, et quelques autres, a dirigée en 1929 et 1930.
Dans cette revue, Bataille a fait preuve d'une stupéfiante radicalité dans la tentative de
dépasser, de « décomposer » comme il disait, les fondements mêmes de l'esthétique classique.
Et il le fit autant dans la production théorique de quelques notions explosives que dans la
manipulation pratique, concrète, des images qu'il convoquait et montait les unes avec les
autres pour mieux éprouver leur efficacité.
Ce livre tente de dégager une leçon de méthode pour l'histoire de l'art et pour l'esthétique
d'aujourd'hui : la conjonction d'une pensée transgressive et d'une pensée déjà structurale, la
conjonction des avant-gardes artistiques (peinture, sculpture, cinéma, photographie) et des
sciences humaines (archéologie, histoire, ethnologie, psychanalyse). Tout cela fait de
Documents un véritable moment clef dans notre pensée moderne de l'image: un moment de
gai savoir visuel dont nous devons, aujourd'hui plus que jamais, méditer la généreuse leçon.
Ce livre est un traité d'esthétique paradoxale. Une esthétique que Georges Didi-Huberman développe à partir de l'analyse minutieuse - textes et images mêlés et confrontés - de Documents, la revue d'art que Georges Bataille, avec ses compagnons Michel Leiris, Carl Einstein, Marcel Griaule, et quelques autres, a dirigée en 1929 et 1930. Dans cette revue, Bataille a fait preuve d'une stupéfiante radicalité dans la tentative de dépasser, de « décomposer » comme il disait, les fondements mêmes de l'esthétique classique. Et il le fit autant dans la production théorique de quelques notions explosives que dans la manipulation pratique, concrète, des images qu'il convoquait et montait les unes avec les autres pour mieux éprouver leur efficacité. La rencontre de Bataille avec S. M. Eisenstein, leurs multiples affinités donnent toute la mesure de cette pratique et de cette pensée du montage. L'esthétique qui s'y fait jour est paradoxale en ce qu'elle déplace les problèmes traditionnels du « goût » vers ceux du désir, de la « beauté » vers ceux de l'intensité, et de la « forme » vers ceux de l'informe. Mais l'informe n'est pas refus de la forme.

Ce livre est donc traversé de ressemblances cruelles et informes, de ressemblances déchirantes et déchirées. Il tente néanmoins, au-delà des lectures « empathiques » dont Bataille a fait souvent l'objet, de dégager une leçon de méthode pour l'histoire de l'art et pour l'esthétique d'aujourd'hui : la conjonction d'une pensée transgressive et d'une pensée déjà structurale, la conjonction des avant-gardes artistiques (peinture, sculpture, cinéma, photographie) et des sciences humaines (archéologie, histoire, ethnologie, psychanalyse). Tout cela fait de Documents un véritable moment clef dans notre pensée moderne de l'image: un moment de gai savoir visuel dont nous devons, aujourd'hui plus que jamais, méditer la généreuse leçon.

Dans cette réédition l’auteur revient, dans une longue postface, sur le débat théorique suscité par la notion d’« informe », ainsi que sur les problèmes posés et les possibilités offertes par ce qu’on nomme encore la « critique d’art ».
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