EAN13
9782913238213
ISBN
978-2-913238-21-3
Éditeur
LO CHAMIN
Date de publication
Nombre de pages
329
Dimensions
21,8 x 14,2 x 2 cm
Poids
482 g
Langue
français
Code dewey
849.254
Fiches UNIMARC
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Teatre occitan vol I (+ vol II)

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Édité par

Lo Chamin

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Les deux volumes ne peuvent se vendre séparément. En occitan, avec fort lexique en regard.Tòme I : Tot s’adòba, Lo Grand, La Vessa de la barja, Quand se parla d’amor (en collaboracion coma lo Leon Cordes).Tòme II : L’Enclutge e lo fer chaud, Los Esraminadors arpiats al cial, Los Grelins de la debina, Juncalha al bisest.Édition établie par Jan dau Melhau avec en vis-à-vis du texte occitan, en français : la présentation de chaque pièce, son argument, divers documents (lettres, articles…) et pour chaque page un fort lexique. En fin du second tome, petit album de photos. Chaque pièce a pour frontispice une composition de Jan-Marc Simeonin dont des éléments forment les dessins des deux couvertures.L’oeuvre théâtrale occitane d’Antoine Dubernard (né à Uzerche le 13 décembre 1920 et mort incongrûment à Illiers, le pays de Proust, le 10 janvier 1998) est unique en Limousin et sans doute pour l’ensemble des pays d’oc. On est rarement allé aussi loin et avec une telle force, une telle noirceur, un esprit à la fois désenchanté et compatissant dans le traitement de l’humaine tragédie que dans ses trois pièces majeures (sur les huit contenues dans ces deux volumes), majeures comme on parle des églises majeures de l’art roman auvergnat, ce qui ne saurait exclure tout charme ou intérêt aux autres, fussent-elles dépréciées par la célébration particulière de ces quelques élues. Et d’ailleurs, n’y eût-il que ces trois, c’est plus qu’il n’en faut à un auteur pour qu’on le dresse en gloire pour une bonne éternité.Que le Limousin, ce pays oublié des dieux et des hommes, donnât là à l’Occitanie (et au reste du monde) trois chefs-d’oeuvre en fait de théâtre alors qu’il s’apprêtait par la voix de Marcelle Delpastre à faire de même (et mieux encore !) en fait de poésie, ne laisse pas d’être troublant, comme s’il revenait à ce non-pays de donner à cette langue ses derniers éclats littéraires comme il lui avait donné ses premiers. Et le faisant par la voix de deux paysans n’ayantjamais quitté leur terre (étant nés à cinq ans d’intervalle, ils sont morts à un mois sans s’être jamais connus quoique habitant à 25 km l’un de l’autre !) pourbien nous signifier que la fin de cette langue coïncide avec la fin des paysans (et qu’il sied que ce soient eux qui nous le disent), la fin de la civilisation néolithique qu’elle est, en ces terres, la dernière en date à avoir portée.Ces pièces, qui ont si peu, qui n’ont pas été jouées, reste maintenant à les sortir du livre, où elles ne sont que de passage, pour les rendre à leur vocation, à leur oralité, les mettre en scène. Qui l’osera ?JdM.
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