John Cornu, Monogaphie
EAN13
9782867421594
ISBN
978-2-86742-159-4
Éditeur
D-Fiction
Langue
français
Langue d'origine
français
Code dewey
709.2
Fiches UNIMARC
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Première monographie consacrée à l'oeuvre de John Cornu - Lauréat 2010 du Prix Découverte[1] des Amis du Palais de Tokyo – dont les productions et les interventions se sont multipliées ces dernières années. Préfacé par Michel Verjux, l'ouvrage réunit une sélection de ses récentes réalisations via différentes contributions qui offrent au lecteur un point de vue élargi sur ce travail artistique aussi protéiforme que constant. Caroline Hoctan propose ainsi une approche poétique et descriptive des pièces au fil de notices qui donnent au lecteur quelques clés d'interprétations. Plus développés les textes d'Emma-Charlotte Gobry-Laurencin et d'Anne-Lou Vicente permettent d'appréhender sa démarche de manière plus exhaustive. Enfin, l'entretien mené par Jac Fol nous offre quelques prises de positions de l'artiste tout en précisant son cadre de réflexion : John Cornu développe une oeuvre contextuelle, minimaliste et conceptuelle qui s'inscrit dans le lieu d'exposition de manière à la fois subliminale et manifeste. Partant d'un détail physique du lieu, il opère un travail de reconfiguration qui vient à la fois souligner ce détail et l'évaporer dans la pièce nouvellement créée. Ses pièces empruntent souvent leurs matériaux à ceux du bâtiment pour mieux s'y confondre. À la villa Savoye, architecture caractéristique de Le Corbusier, il démultiplie les pilotis d'origine dans un jeu de contamination qui, bien que perturbant l'esthétique moderniste, rejoint certains aspects idéologiques de l'architecte (tel que « le musée à croissance illimité » pensé comme un bâtiment en perpétuel développement).!Les proliférations et autres greffes de l'artiste prennent une dimension nouvelle dans ses pièces récentes, s'écartant des formes géométriques abstraites pour évoquer des formes plus végétales dans une reconquête d'un éden synthétique. Brouillant les limites entre l'espace d'exposition et l'oeuvre qui vient s'y inscrire, il déploie une oeuvre proliférante, un rhizome, qui contamine les autres pièces pour mieux révéler les connexions internes à la stratégie de l'exposition collective et par extension au fonctionnement du milieu de l'art.
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