L'assiette anglaise : lectures anglophones, A bâtons rompus dans des lectures-souvenirs de la langue anglaise
EAN13
9782356921802
ISBN
978-2-35692-180-2
Éditeur
Michel Houdiard éditeur
Date de publication
Nombre de pages
144
Dimensions
24 x 15 x 0,8 cm
Poids
234 g
Fiches UNIMARC
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L'assiette anglaise : lectures anglophones

A bâtons rompus dans des lectures-souvenirs de la langue anglaise

Michel Houdiard éditeur

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Partant du livre de John Lancaster The debt to Pleasure (1996), un roman « gastronomique » initiant la cuisine comme métaphore conductrice, cet essai vagabond pose en chemin les problèmes exégétiques récurrents tels que la vérité, le jeu auteur/lecteur, l'usage de la langue et des langues, les rapports de la rationalité et de l'étrangeté, la place de la métafiction, de la satire et de l'utopie ou de la contre-utopie. On y mêlera le dialogue implicite des oeuvres et des créateurs d'une époque et d'une autre, d'un continent à l'autre. On s'arrêtera longuement sur des oeuvres centrales comme The opium eater de De Quincey ou The remains of the day d'Ishiguro et même la nouvelle de Daphné Du Maurier « The way of the cross » et, plus rapidement, sur The defense Luzhin de Nabokov, « The dead » des Dubliners de Joyce, The Handmaid's tale de Margaret Artwood ou celui de McCormac The road, certains textes de Paul Aster et aussi de Millhauser et son lanceur de couteaux The knife-thrower... ou celui d'Ian McEwan, On chesil beach. Mais beaucoup d'autres entrent dans ce menu composite, Bram Stoker, Malcolm Lowry, Virginia Woolf, Dylan Thomas ou Paul Bowes. Des « menus plus frivoles » permettront de revenir aux fabuleuses satires d'Evelyn Waugh avant David Lodges, en remontant aux maîtres d'antan Fielding et Trollope. Comme chez John Lancaster la profusion de mets conduit à une certaine satiété, à une anorexie qui renvoie à des textes atones sous l'égide du « Bartleby » de Melville ou de la « terreur » de Nabokov un peu en écho de la nausée de Sartre... La thématique du comestible se fondera sur The old boys de Trevor et les repas chagrins de sa maison de retraite pour déboucher sur les schémas répétitifs du Waterland de Graham Swift. Mais c'est avant tout les morceaux indigestes qui clôturent le parcours, le « Bartleby » de Melville et celui, extraordinaire, d'Ambrose Bierce « The death of Halpin Frazer ».
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