- EAN13
- 9782354124465
- ISBN
- 978-2-35412-446-5
- Éditeur
- Presses Universitaires de Perpignan
- Date de publication
- 16/09/2021
- Collection
- CINEMAS
- Nombre de pages
- 200
- Dimensions
- 24 x 15,8 x 1,3 cm
- Poids
- 380 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Mémoire des lieux et écriture cinématographique de l'histoire
De Jean-Philippe Trias, François Amy de la Bretèque
Presses Universitaires de Perpignan
Cinemas
Offres
"Plutôt que les « lieux de mémoire », rendus célèbres par Pierre Nora, ce livre prend pour objet
les lieux ordinaires et concrets qui conservent des traces d'histoire qu'il faut parfois bien
chercher. Une rue, une place, un bocage, une forêt où l'on s'est battu, des baraquements
abandonnés, des grottes dans un désert de cailloux... Le cinéma, art concret de l'image et du
son, a vocation à enregistrer ces traces, parfois infimes, qui imposent aux cinéastes d'en
construire ou d'en problématiser le récit. Leurs films proposent ainsi aux spectateurs non pas
une histoire toute faite mais une histoire en train de s'écrire.
La réflexion part ici d'exemples concrets, des films-essais qui interrogent l'histoire tragique
du vingtième siècle : la guerre d'Espagne et ses réfugiés ; les mémoires successives d'un
camp d'internement ou de la place d'une grande ville ; les effets du débarquement sur les
campagnes normandes ; la reconstruction brutaliste qui s'ensuivit, ici ou ailleurs, et le
bouleversement de l'architecture urbaine au lendemain de la deuxième guerre mondiale ; la
déportation des intellectuels chinois dans le désert pendant le « mouvement anti-droitiste »...
Dans la plupart des cas, l'amnésie l'emporte, quand ce n'est pas l'histoire officielle des
vainqueurs, dans des monuments commémoratifs auquel on oppose ici l'exemple d'un
mémorial, celui du camp de Rivesaltes, qui refuse d'être un musée. Le cinéma est un moyen
de s'obstiner à conjurer ces impasses mémorielles, à questionner encore et toujours les traces
de l'histoire dans ces lieux, qui peuvent aussi nous parler de notre présent.
Ici témoignent des réalisatrices et un réalisateur (Claire Angelini, Dominique Cabrera, Sandra
Ruesga, Mario Pons), partageant leurs créations (un montage d'images, un extrait de
scénario), tandis que des historiens et des spécialistes de cinéma abordent leurs films et
d'autres de Diane Kurys, Jacqueline Veuve, Robert Vas, Basilio Martin Patino et Wang Bing,
ainsi que des bandes d'actualité, sous cette entrée spécifique : la mémoire conservée par les
lieux et révélée par le cinéma."
les lieux ordinaires et concrets qui conservent des traces d'histoire qu'il faut parfois bien
chercher. Une rue, une place, un bocage, une forêt où l'on s'est battu, des baraquements
abandonnés, des grottes dans un désert de cailloux... Le cinéma, art concret de l'image et du
son, a vocation à enregistrer ces traces, parfois infimes, qui imposent aux cinéastes d'en
construire ou d'en problématiser le récit. Leurs films proposent ainsi aux spectateurs non pas
une histoire toute faite mais une histoire en train de s'écrire.
La réflexion part ici d'exemples concrets, des films-essais qui interrogent l'histoire tragique
du vingtième siècle : la guerre d'Espagne et ses réfugiés ; les mémoires successives d'un
camp d'internement ou de la place d'une grande ville ; les effets du débarquement sur les
campagnes normandes ; la reconstruction brutaliste qui s'ensuivit, ici ou ailleurs, et le
bouleversement de l'architecture urbaine au lendemain de la deuxième guerre mondiale ; la
déportation des intellectuels chinois dans le désert pendant le « mouvement anti-droitiste »...
Dans la plupart des cas, l'amnésie l'emporte, quand ce n'est pas l'histoire officielle des
vainqueurs, dans des monuments commémoratifs auquel on oppose ici l'exemple d'un
mémorial, celui du camp de Rivesaltes, qui refuse d'être un musée. Le cinéma est un moyen
de s'obstiner à conjurer ces impasses mémorielles, à questionner encore et toujours les traces
de l'histoire dans ces lieux, qui peuvent aussi nous parler de notre présent.
Ici témoignent des réalisatrices et un réalisateur (Claire Angelini, Dominique Cabrera, Sandra
Ruesga, Mario Pons), partageant leurs créations (un montage d'images, un extrait de
scénario), tandis que des historiens et des spécialistes de cinéma abordent leurs films et
d'autres de Diane Kurys, Jacqueline Veuve, Robert Vas, Basilio Martin Patino et Wang Bing,
ainsi que des bandes d'actualité, sous cette entrée spécifique : la mémoire conservée par les
lieux et révélée par le cinéma."
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Le "local" dans l'histoire du cinéma, actes du colloque de l'axe Arts du spectacle du Centre d'études du vingtième siècle de l'Université Paul-Valéry, Montpellier, 2-3 décembre 1985François Amy de la BretèquePresses universitaires de la Méditerranée
-
Trente ans de cirque en France, 1968-1997, Chroniques de jacques richard, journalisteJacques Richard, François Amy de la Bretèque, Philippe GoudardUniv P Valery45,00
-
Wang Bing, making movies in China todayCaroline Renard, Isabelle Anselme, François Amy de la BretèquePresses Universitaires de Provence22,00
-
Le Moyen Âge au cinéma - Panorama historique et artistique, Panorama historique et artistiqueFrançois Amy de la BretèqueArmand Colin