- EAN13
- 9791097450052
- ISBN
- 979-10-97450-05-2
- Éditeur
- ISMAEL
- Date de publication
- 20/09/2021
- Nombre de pages
- 144
- Dimensions
- 2 x 13 x 1,5 cm
- Poids
- 250 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les doublures
Manuscrits du "souffleur" et autres documents
De Pierre Klossowski
Édité par Guillaume Perrier
Ismael
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Les Doublures – titre provisoire du roman Le Souffleur ou le Théâtre de société publié chez Jean-Jacques Pauvert en 1960 – est une plongée dans les manuscrits et les archives de Pierre Klossowski, disparu il y a vingt ans, dont l’oeuvre inclassable, écrite et picturale, traverse le XXâe siècle.
Comment les personnages du roman se dédoublent au gré de la folie du narrateur, quelles personnalités du monde littéraire et de sa vie privée ont inspiré l’auteur, quels rapports la fiction entretient avec l’histoire et l’actualité (résistance et collaboration, guerres coloniales, coup d’État des généraux, prise du pouvoir par de Gaulle, révolution des moeurs...), comment le personnage de Roberte devient maîtresse du jeu et instigatrice d’une utopie néo-Âfouriériste, après avoir été victime d’un époux pervers dans les deux premiers volumes de la trilogie, Roberte ce Soir et La Révocation de l’Édit de Nantes: c’est ce que l’on découvrira en lisant ce volume constitué d’inédits et de textes introuvables, brouillons, lettres, fragments d’entretiens, textes de circonstance, et d’un dossier de presse.
Dans les manuscrits, où tous les possibles narratifs sont encore ouverts, on croisera la silhouette fantomatique d’André Gide, déjà reconnaissable dans le prologue du Souffleur, mais aussi les figures de Gilberte Lambrichs, Pierre Leyris, Gabriel Marcel, Jean Paulhan, peut-être Georges Bataille et Jacques Lacan, et surtout Jean Carrive, « proprement le souffleur », jeune poète surréaliste devenu érudit et traducteur, écrivain sans oeuvre dont l’« âme violente » inspire ces « Nouveaux Mystères de Paris ».
«âQui me lisant, qui m’écoutant, pourra jamais me suivre dans le genre de nostalgie que je vais tenter de dépeindreâ? Qui de nous n’a pas connu la joie d’un attachement, n’a pas senti les forces lui revenir dans les pires détresses dès que le visage aimé en se penchant vers lui apportait la sourde promesse de ressources inespérées ? Mais en est-il deux ou trois qui aient connu le souci insensé de faire partager à autrui l’émotion particulière que leur procurait le visage de la compagne élue, et ce souci, comment peut-il devenir à la longue aussi indispensable que la sensation que procure la dilapidation à pleines mains du trésor que l’on possèdeâ?â» (Pierre Klossowski, Projet de préface.)
Comment les personnages du roman se dédoublent au gré de la folie du narrateur, quelles personnalités du monde littéraire et de sa vie privée ont inspiré l’auteur, quels rapports la fiction entretient avec l’histoire et l’actualité (résistance et collaboration, guerres coloniales, coup d’État des généraux, prise du pouvoir par de Gaulle, révolution des moeurs...), comment le personnage de Roberte devient maîtresse du jeu et instigatrice d’une utopie néo-Âfouriériste, après avoir été victime d’un époux pervers dans les deux premiers volumes de la trilogie, Roberte ce Soir et La Révocation de l’Édit de Nantes: c’est ce que l’on découvrira en lisant ce volume constitué d’inédits et de textes introuvables, brouillons, lettres, fragments d’entretiens, textes de circonstance, et d’un dossier de presse.
Dans les manuscrits, où tous les possibles narratifs sont encore ouverts, on croisera la silhouette fantomatique d’André Gide, déjà reconnaissable dans le prologue du Souffleur, mais aussi les figures de Gilberte Lambrichs, Pierre Leyris, Gabriel Marcel, Jean Paulhan, peut-être Georges Bataille et Jacques Lacan, et surtout Jean Carrive, « proprement le souffleur », jeune poète surréaliste devenu érudit et traducteur, écrivain sans oeuvre dont l’« âme violente » inspire ces « Nouveaux Mystères de Paris ».
«âQui me lisant, qui m’écoutant, pourra jamais me suivre dans le genre de nostalgie que je vais tenter de dépeindreâ? Qui de nous n’a pas connu la joie d’un attachement, n’a pas senti les forces lui revenir dans les pires détresses dès que le visage aimé en se penchant vers lui apportait la sourde promesse de ressources inespérées ? Mais en est-il deux ou trois qui aient connu le souci insensé de faire partager à autrui l’émotion particulière que leur procurait le visage de la compagne élue, et ce souci, comment peut-il devenir à la longue aussi indispensable que la sensation que procure la dilapidation à pleines mains du trésor que l’on possèdeâ?â» (Pierre Klossowski, Projet de préface.)
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