- EAN13
- 9782728315994
- ISBN
- 978-2-7283-1599-4
- Éditeur
- École Française de Rome
- Date de publication
- 05/06/2024
- Collection
- Collection d'histoire et d'archéologie médiévales
- Nombre de pages
- 448
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,5 cm
- Poids
- 718 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Diplomatie et mobilités
Négocier l'"étranger" dans l'Europe moderne (XVIe-XVIIIe siècle)
Virginie Martin, Gilles Montègre
École Française de Rome
Collection d'histoire et d'archéologie médiévales
Offres
Les mobilités comme enjeu et objet diplomatique dans l'Europe moderne.
Depuis la première modernité jusqu’à l’âge des révolutions, la mobilité des étrangers constitue un véritable enjeu diplomatique en Europe. Dans cet ouvrage, les auteurs questionnent le périmètre, les ressorts et les effets de l’action et de la protection diplomatiques sur les dynamiques de cette mobilité et la fabrique de l’étranger. Comment les diplomates contribuent-ils à impulser, encadrer ou entraver ces mobilités, subies ou choisies ? Dans quelle mesure participent-ils de l’intégration ou de la marginalisation d’individus et de communautés, qualifiés d’« étrangers » du fait de leur origine ou de leur sujétion à autrui ? En quoi tendent-ils ainsi à façonner autant qu’à brouiller l’identité, toujours incertaine, de ces étrangers ? Autant de questions qui ouvrent la voie à une relecture critique du concept de soft power, mettant en lumière la portée politique de la négociation diplomatique des personnes et des biens culturels. Les ambassadeurs, rouages essentiels du marché des arts, des savoirs et des savoir-faire, se conduisent en entrepreneurs et en protecteurs de mobilités culturelles. Ce faisant, le traitement diplomatique de la personne (physique et juridique) de l’étranger et de ses biens infléchit, voire cisèle, la condition d’extranéité. Cet ouvrage, en privilégiant une diplomatie au ras du sol et au fil de l’archive, envisage ainsi de manière conjointe action diplomatique, échanges culturels et construction de l’altérité.
Depuis la première modernité jusqu’à l’âge des révolutions, la mobilité des étrangers constitue un véritable enjeu diplomatique en Europe. Dans cet ouvrage, les auteurs questionnent le périmètre, les ressorts et les effets de l’action et de la protection diplomatiques sur les dynamiques de cette mobilité et la fabrique de l’étranger. Comment les diplomates contribuent-ils à impulser, encadrer ou entraver ces mobilités, subies ou choisies ? Dans quelle mesure participent-ils de l’intégration ou de la marginalisation d’individus et de communautés, qualifiés d’« étrangers » du fait de leur origine ou de leur sujétion à autrui ? En quoi tendent-ils ainsi à façonner autant qu’à brouiller l’identité, toujours incertaine, de ces étrangers ? Autant de questions qui ouvrent la voie à une relecture critique du concept de soft power, mettant en lumière la portée politique de la négociation diplomatique des personnes et des biens culturels. Les ambassadeurs, rouages essentiels du marché des arts, des savoirs et des savoir-faire, se conduisent en entrepreneurs et en protecteurs de mobilités culturelles. Ce faisant, le traitement diplomatique de la personne (physique et juridique) de l’étranger et de ses biens infléchit, voire cisèle, la condition d’extranéité. Cet ouvrage, en privilégiant une diplomatie au ras du sol et au fil de l’archive, envisage ainsi de manière conjointe action diplomatique, échanges culturels et construction de l’altérité.
S'identifier pour envoyer des commentaires.