Prise en charge thérapeutique des personnes infectées par le VIH - rapport 2004, rapport 2004
EAN13
9782257101983
ISBN
978-2-257-10198-3
Éditeur
Lavoisier
Date de publication
Dimensions
24 x 15 cm
Poids
370 g
Code dewey
616.979
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Prise en charge thérapeutique des personnes infectées par le VIH - rapport 2004

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La prise en charge de l'infection par le VIH est désormais celle d'une maladie au long cours sous traitement. Parmi les patients suivis à l'hôpital, 78% reçoivent un traitement antirétroviral qui est, dans la majorité des cas, une trithérapie. Chez les patients traités, 65% des patients ont une charge virale plasmatique au-dessous de 500 copies avec une augmentation régulière de ce pourcentage et 85% ont un taux de T CD4 supérieur à 200/mm3. À l'inverse, 6% des patients sont en échec thérapeutique sévère. Récemment, le pourcentage de patients en arrêt thérapeutique plus ou moins programmé a augmenté (10,6%) souvent en relation avec des problèmes de tolérance. En effet, à côté de l'efficacité des antiviraux, les problèmes de tolérance, de toxicité et d'acceptabilité du traitement sont devenus un problème majeur tant pour les patients que pour les équipes soignantes. L'éradication virale n'est plus l'objectif à moyen terme avec les antirétroviraux actuels. Une nouvelle famille d'ARV, les inhibiteurs d'entrée, est apparue au cours des deux dernières années, mais les inhibiteurs d'intégrase ne seront pas en phase II-III chez l'homme avant 2 ans. Les stratégies d'immunothérapie spécifique ne font que débuter. Le rapport 2004 porte essentiellement sur les soins et les aspects thérapeutiques. Le groupe d'experts a retenu des points forts et émis des recommandations (détaillés dans les pages suivantes). Certains de ces points forts méritent quelques commentaires. La prévalence de l'infection par le VIH fin 2003 est estimée à 97 000 et le chapitre « Épidémiologie » apporte une série d'informations détaillées sur les patients que nous suivons. À l'échelon d'un pays, les données françaises sont probablement les plus complètes et ceci mérite d'être souligné. Le recueil de données sur les patients suivis via différentes enquêtes complémentaires mérite d'être poursuivi et amélioré. La moitié des patients chez qui se pose l'indication de débuter un traitement antirétroviral est vue à un stade avancé (SIDA, CD4 < 200/mm3). Ceci justifie de développer des stratégies de dépistage ciblé, en particulier pour les populations migrantes qui représentent par ailleurs près de 40% des nouveaux patients pris en charge à l'hôpital.
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