Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien / L'Amour Absolu
EAN13
9782070321988
ISBN
978-2-07-032198-8
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Poésie/Gallimard (POS 000143)
Nombre de pages
256
Dimensions
18 x 11 x 1,5 cm
Poids
204 g
Langue
français
Code dewey
843.912
Fiches UNIMARC
S'identifier

Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien / L'Amour Absolu

De

Autres contributions de ,

Gallimard

Poésie/Gallimard

Offres

«Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien peut et doit se lire comme un récit de voyage, la relation d'un long périple qui conduit le savant docteur, expulsé de son domicile, non point vers des pays "imaginaires" mais dans les univers bien réels nés de l'imagination des poètes et des peintres du symbolisme ou de plus loin encore. Des livres, des tableaux, que l'huissier a saisis pour gage de loyers impayés, sont évoqués, insaisissables à jamais, peuplant les îles où le docteur aborde, des êtres, étranges, horrifiques ou séduisants ; ainsi l'impécunieux docteur est riche de toutes les merveilles jaillies de l'art et des rêves des hommes et il converse à chaque escale avec les créatures uniques qui ont le pouvoir de traverser les temps et les mondes. [...] Qu'on remonte aux origines homériques ou celtiques du récit de voyage, toute errance est quête, apprentissage et appréhension de la connaissance, laquelle ne compte que si elle est absolue. Mais le docteur Faustroll, c'est son originalité, est un Socrate à l'envers ; il ne cesse d'apprendre, et de nous apprendre, qu'il sait déjà tout. Sa mort même ne lui fait rien découvrir puisque, dès sa naissance, qui lui donne aussitôt soixante-trois ans, il est déjà au-delà et en dehors des catégories et des dimensions communes. L'Amour Absolu raconte l'histoire d'un homme condamné à mort pour avoir tué sa mère après s'être livré avec elle à des relations incestueuses. On constate aussitôt l'absurdité d'un tel "résumé" qui définirait tout aussi bien un roman naturaliste pimenté de situations vaudevillesques et de grivoiserie (ce qui, au demeurant, n'était pas rare dans la littérature fin-de-siècle). L'équation érotique de Jarry n'est pas aussi simple : la femme est à la fois la mère, la maîtresse, la sœur, l'épouse et la Sainte Vierge car le condamné à mort est Dieu et il lui faut vivre, avant que l'aube paraisse, toute sa genèse et sa passion tel Dieu en son Fils.» Noël Arnaud, Henri Bordillon.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Alfred Jarry
Plus d'informations sur Henri Bordillon
Plus d'informations sur Noël Arnaud