- EAN13
- 9782754107938
- ISBN
- 978-2-7541-0793-8
- Éditeur
- Hazan
- Date de publication
- 14/10/2015
- Collection
- Bibliothèque Hazan
- Nombre de pages
- 256
- Dimensions
- 21 x 14,2 x 1,8 cm
- Poids
- 362 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'effet Sherlock Holmes. Variations du regard de Manet à Hitchcock
De Victor Stoichita
Hazan
Bibliothèque Hazan
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Ce livre part d’un acquis important des récentes « études sur le visuel » : le regard a une histoire et cette histoire se manifeste d’une façon péremptoire dans l’expérience artistique d’une époque. Fort de ce préambule, les pages qui suivent se proposent d’interroger certaines œuvres-charnières de la modernité, aptes à éclaircir les données fondamentales de l’expérience visuelle ayant marqué et marquant encore notre sensibilité.
Les œuvres de trois peintres - Edouard Manet, Edgar Degas et Gustave Caillebotte - et celles de deux cinéastes - Alfred Hitchcock et Michelangelo Antonioni - seront soumises à des analyses ponctuelles dans l’espoir de pouvoir aboutir à l’identification de certaines structures portantes de notre regard sur le monde. Le livre se présente sous la forme d’un diptyque formé par deux volets : le premier est consacré à la peinture impressionniste, considérée en tant que révolution au sein des habitudes traditionnelles de l’expérience visuelle. Le second comprend des analyses de trois films-culte ayant en leur centre des intrigues optiques. Entre les deux volets - formé chacun de trois chapitres - s’établissent des écarts et se tissent des correspondances. Il s’agit d’une symétrie complexe, dans laquelle l’essor du regard photographique, intervenant tant dans l’expérience picturale du XIXe siècle que dans l’expérience cinématographique du XXe, eut sans doute son mot à dire. Le dessein de ce livre est d’offrir, au croisement des chemins et à la confluence de la peinture, de la photographie et du cinéma, un tableau cohérent mais nuancé de la part jouée par l’art dans la construction de notre perception du monde.Les chapitres formant ce livre ont été écrits à des temps différents et ont parfois été publiés sous une première forme, dans des contextes différents. Ils font néanmoins part d’un projet cohérent et commun, dont on publie les fruits pour la première fois ensemble. Je remercie les revues où ces textes ont été publiés pour la première fois (une liste complète se trouve à la fin du volume) et les éditeurs respectifs pour la permission de reprendre et de republier ici ces textes, sous une forme parfois profondément remaniée : Plusieurs personnes ont contribué à la réalisation unitaire de ce livre : Dominic-Alain Boariu, Vincent Borcard, Jean-François Corpataux, Ruth Hertzmann, Lilian Juriens, Valentin Nussbaum, Evelyne Perriard, Tiphaine Robert, Pedro Stoichita, Victor Alexandre Stoichita, Dominik Tomasik. Qu’ils soient ici remerciés. L’aide de ma femme, Anna Maria Coderch a été comme toujours inestimable. Les conditions de travail mises à ma disposition par le Centre for Advanced Study in the Visual Arts de la Galerie Nationale de Washington, où j’ai passé un semestre sabbatique en tant que Edmond J. Safra Visiting Professor pendant le semestre de printemps 2011, m’ont permis de reprendre et de compléter mes recherches.
Les œuvres de trois peintres - Edouard Manet, Edgar Degas et Gustave Caillebotte - et celles de deux cinéastes - Alfred Hitchcock et Michelangelo Antonioni - seront soumises à des analyses ponctuelles dans l’espoir de pouvoir aboutir à l’identification de certaines structures portantes de notre regard sur le monde. Le livre se présente sous la forme d’un diptyque formé par deux volets : le premier est consacré à la peinture impressionniste, considérée en tant que révolution au sein des habitudes traditionnelles de l’expérience visuelle. Le second comprend des analyses de trois films-culte ayant en leur centre des intrigues optiques. Entre les deux volets - formé chacun de trois chapitres - s’établissent des écarts et se tissent des correspondances. Il s’agit d’une symétrie complexe, dans laquelle l’essor du regard photographique, intervenant tant dans l’expérience picturale du XIXe siècle que dans l’expérience cinématographique du XXe, eut sans doute son mot à dire. Le dessein de ce livre est d’offrir, au croisement des chemins et à la confluence de la peinture, de la photographie et du cinéma, un tableau cohérent mais nuancé de la part jouée par l’art dans la construction de notre perception du monde.Les chapitres formant ce livre ont été écrits à des temps différents et ont parfois été publiés sous une première forme, dans des contextes différents. Ils font néanmoins part d’un projet cohérent et commun, dont on publie les fruits pour la première fois ensemble. Je remercie les revues où ces textes ont été publiés pour la première fois (une liste complète se trouve à la fin du volume) et les éditeurs respectifs pour la permission de reprendre et de republier ici ces textes, sous une forme parfois profondément remaniée : Plusieurs personnes ont contribué à la réalisation unitaire de ce livre : Dominic-Alain Boariu, Vincent Borcard, Jean-François Corpataux, Ruth Hertzmann, Lilian Juriens, Valentin Nussbaum, Evelyne Perriard, Tiphaine Robert, Pedro Stoichita, Victor Alexandre Stoichita, Dominik Tomasik. Qu’ils soient ici remerciés. L’aide de ma femme, Anna Maria Coderch a été comme toujours inestimable. Les conditions de travail mises à ma disposition par le Centre for Advanced Study in the Visual Arts de la Galerie Nationale de Washington, où j’ai passé un semestre sabbatique en tant que Edmond J. Safra Visiting Professor pendant le semestre de printemps 2011, m’ont permis de reprendre et de compléter mes recherches.
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