La Leçon de la Sainte-Victoire/Die Lehre der Sainte-Victoire
EAN13
9782070384389
ISBN
978-2-07-038438-9
Éditeur
Folio
Date de publication
Collection
Folio bilingue
Nombre de pages
208
Dimensions
17,8 x 10,8 x 1,2 cm
Poids
146 g
Langue
français
Langue d'origine
allemand
Code dewey
833.914
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La Leçon de la Sainte-Victoire/Die Lehre der Sainte-Victoire

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Der große Bogen Nach Europa zurückgekehrt, brauchte ich die tägliche Schrift und las vieles neu. Die Bewohner des abgelegenen Dorfes in Stifters Bergkristall sind sehr stetig. Wenn ein Stein aus einer Mauer fällt, wird derselbe wieder hineingesetzt, die neuen Häuser werden wie die alten gebaut, die schadhaften Dächer werden mit gleichen Schindeln ausgebessert. Augenfällig und einleuchtend erscheint solche Beständigkeit in dem Beispiel von den Tieren : »die Farbe bleibt bei dem Hause«. Einmal bin ich dann in den Farben zu Hause gewesen. Büsche, Bäume, Wolken des Himmels, selbst der Asphalt der Straße zeigten einen Schimmer, der weder vom Licht jenes Tages noch von der Jahreszeit kam. Naturwelt und Menschenwerk, eins durch das andere, bereiteten mir einen Beseligungsmoment, den ich aus den Halbschlafbildern kenne (doch ohne deren das Äußerste oder das Letzte ankündigende Bedrohlichkeit), und der Nunc stans genannt worden ist : Augenblick der Ewigkeit. - Das Gebüsch war gelber Ginster, die Bäume waren vereinzelte braune Föhren, die Wolken erschienen durch den Erddunst bläulich, der Himmel (wie Stifter in seinen Erzählungen noch so ruhig hinsetzen konnte) war blau. Ich war stehengeblieben auf einer Hügelkuppe der Route Paul Cézanne, die von Aix-en-Provence oswärts zum Dorf Le Tholonet führt. [...]«Le grand arc Revenu en Europe, il me fallut l'Écriture quotidienne et je lus beaucoup de choses d'un œil neuf. Dans Cristal de roche de Stifter, les habitants du village isolé sont pleins de constance. Quand une pierre tombe d'un mur on la remet, on bâtit les nouvelles maisons comme les anciennes, on répare les toits abîmés avec les mêmes bardeaux. L'exemple des animaux fait paraître une telle constance évidente et éclatante : "la couleur reste près de la maison". Puis un jour, dans les couleurs, je me suis senti chez moi. Buissons, arbres, nuages, même l'asphalte de la route dégageaient une lueur qui ne provenait ni de la lumière de ce jour-là, ni de la saison. Monde de la nature et œuvre de I'homme, l'un par l'autre, firent naître en moi ce sentiment de bonheur que me donnent les images du demi-sommeil (mais sans ce qu'ils annoncent de menace ultime et extrême) et qu'on a appelé le nunc stans : l'instant d'éternité. Les buissons : du genêt jaune, les arbres : des pins isolés bruns, les nuages : bleuâtres à travers la brume, le ciel (comme Stifter pouvait encore si tranquillemenI le mettre dans ses récits) était bleu. Je m'étais arrêté sur une colline de la route Paul-Cézanne qui, d'Aix-en-Provence, mène vers l'est jusqu'au Tholonet.» [...]
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