John Franklin. L'homme qui mangea ses bottes, l'homme qui mangea ses bottes
EAN13
9782213638270
ISBN
978-2-213-63827-0
Éditeur
Fayard
Date de publication
Collection
Littérature Française
Nombre de pages
304
Dimensions
21,5 x 13,5 cm
Poids
414 g
Langue
français
Code dewey
910.911
Fiches UNIMARC
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John Franklin. L'homme qui mangea ses bottes

l'homme qui mangea ses bottes

De

Fayard

Littérature Française

Indisponible
Alors que le réchauffement climatique provoque aujourd’hui la fonte de la banquise arctique, peut-on imaginer que tant d’hommes, tant de marins se soient jadis acharnés, au prix de mille souffrances, à trouver ce mythique passage du Nord-Ouest qui devait permettre d’aller directement de l’Atlantique au Pacifique et ouvrir un raccourci vers les richesses de l’Orient ? Ce livre est l’histoire de l’un d’entre eux, l’Anglais John Franklin, ancien de Trafalgar, dont les expéditions successives tinrent en haleine, dans la première moitié du xixe siècle, la Grande-Bretagne, l’Europe et l’Amérique. Lui et ses hommes arpentèrent des terres inconnues, endurant les rigueurs des hautes latitudes, s’obstinant à forcer le barrage des glaces, découvrant les Indiens et les Esquimaux qu’ils rencontraient pour la première fois, et allant jusqu’à dévorer le cuir de leurs chaussures pour survivre. On ne peut rien comprendre à leur odyssée héroïque sans dénoncer les orgueilleuses traditions de l’Amirauté britannique qui les retenaient d’adopter les vêtements, la nourriture et les coutumes leur permettant d’échapper à la famine et au froid. Drame trop prévisible, la disparition de Franklin en 1845 avec les 129 hommes de l’Erebus et du Terror déclencha une cinquantaine d’expéditions lancées à leur recherche pendant plus de dix ans, grâce au soutien inconditionnel de sa romanesque épouse, lady Jane, qui refusa jusqu’au bout de croire à sa mort. Quelques corps ont été retrouvés, il y a seuleument une trentaine d’années.

Anne Pons, longtemps responsable de la rubrique « Livres » au Point puis à L’Express, a alterné romans et biographies, après avoir publié Le Tour de France par deux enfants d’aujourd’hui (Tchou, 1978). On doit à ses origines irlandaises La Villa irlandaise et Dark Rosaleen ainsi que Constance ou l’Irlande, une biographie de la comtesse Markievicz. C’est avec Lady Hamilton, écrit avec Alain Pons, puis avec Nelson contre Napoléon qu’elle développe une passion pour la mer et se tourne aujourd’hui vers la découverte du Grand Nord.
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