L'île aux moines, la seconde guerre mondiale, et une anglaise qui se marie à un homme, mais va en aimer un autre. Toutes les factions présentes durant le conflit se croisent. Communistes, collabos, gaullistes, et indépendantistes. Et cette femme, au centre de cette Histoire, et un fils ...

C'est l'histoire d'un vieil homme sauvé par un chien. Il vit dans l'attente et la solitude. Demain il pourra peut-être rejoindre son fils, obligé dans des circonstances tragiques de partir. C'est l'histoire d'un vieux chien sauvé par un homme, dont les jours sont comptés. C'est l'histoire d'un jeune homme, qui fait leur connaissance par hasard. Mais si toutes ces histoires étaient liées ?

Bjorn a un pied dans la réalité, et l'autre dans la pièce. Il travaille dans l'Administration, a une grande ambition de réussite, et toise ses collègues de haut.

Mais Bjorn n'a pas de grandes capacités, et il ne s'en rend pas compte. Alors il se réfugie dans l'imaginaire, dans une pièce qui lui offre d'autres possibilités, entre autres celle d'être aimé.

C'est une réflexion très riche sur l'attention que l'on porte aux petits bonheurs du quotidien et sur le bonheur de vivre l'instant présent tel qu'il se présente. Le personnage central de ce roman ne se préoccupe pas de l'avenir, ni de l'espoir même quand l'étau se ressert. Il savoure ce qui advient.
Cette réflexion, que l'auteur a forgée dans nos petites têtes, se prolonge longtemps après avoir lu la dernière ligne de ce livre.

Quatre personnages se rassemblent régulièrement pour répéter un ai de Dvorák. Ce quatuor amateur s'octroie une parenthèse le temps de filer sa partition. Carolin, Jochem, Heleen et Hugo. Chacun oublie son quotidien, son travail, ses obligations. Il y a Reinier, également. L'ancien professeur. Qui a vieilli. Qui a peur. Mais la musique offre de la douceur, permet la rencontre, donne un langage. Et le lecteur n'a plus qu'à savourer ce chef-d'oeuvre.