François-Régis SIRJACQ (Libraire)

Christian Bourgois

18,50
23 août 2021

Nous sommes dans les années 90 : Grande Couronne, c’est la périphérie de Paris. Notre héroïne, adolescente, grande rêveuse, passe son temps à regarder par la fenêtre les trains de banlieue. Dans ses rêves les plus fous, elle se voit hôtesse de l’air, voire avocate, mais aussi et surtout elle aimerait pouvoir s’acheter des vêtements de marque. Comment faire quand on n’a pas d’argent et qu’en plus sa famille vit des moments compliqués : elle s’y perd. Comme elle a quand même du caractère, elle décide de s’en sortir, d’apprendre à mettre de l’ordre dans sa tête. Alors elle va résister à sa famille, vivre ses premières expériences, notamment sexuelles. Cette attitude va lui permettre de traverser, sans trop de difficultés, ce cap pas facile du passage de l’adolescence à l’âge adulte. Sa capacité, nouvelle, d’analyser les situations, additionnée de la vision du monde dans lequel elle vit, va bien l’aider. A travers elle, nous découvrons un tableau très drôle et sans pitié de sa génération.

Roman

JC Lattès

20,90
23 août 2021

Madame Akli vit à Alger avec son mari Brahim et son fils Erwan. Habitant sur les hauteurs de la ville, ses journées se déroulent de la même façon : prendre soin de jardin, de ses fleurs en attendant le retour de Brahim de son usine et d’Erwan de son école. Parallèlement, elle écrit un carnet « secret » : devenir une autre, rêvant de fuir. Jusqu’au jour où elle va rencontrer Catherine et sa fille. Se laissant entraîner par sa nouvelle passion, elle éprouvera des sentiments de plus en plus venimeux. Jusqu’au jour où elle écoutera » Satisfaction » des Rolling Stones….
Nous retrouvons dans ce nouveau roman brûlant et sensuel de Nina Bouraoui, ses thèmes favoris : le désir qui fait perdre la raison, l’amour qui s’égare.

Roman

Seuil

20,00
23 août 2021

Un nouveau très beau roman sans fiction où tout est réel

"Dans la continuité de son projet littéraire « Abracadabra », dans lequel on a lu et apprécié « Peste et choléra »,
« Amaziona », « Taba-Taba » …Patrick Deville nous emmène cette fois-ci en Polynésie, plus particulièrement à Fenua. Autour d’histoires, de rencontres et de voyages, on va croiser Bougainville, Stevenson, Melville, Loti, et Segalen. Mais le fil rouge est sans doute les tableaux de Gauguin, ces tableaux qui nous permettent de développer notre imaginaire de ces îles merveilleuses, à la fois symbole de douceur et de sauvagerie.
Un nouveau très beau roman sans fiction où tout est réel, tout est vérifiable.

23 août 2021

Un très beau roman, pas seulement pour les mélomanes.

De Mozart, à travers biographies et films, on a dit beaucoup de choses, notamment qu’il était divin. Ce roman, parce qu’il s’agit bien d’un roman, nous livre une autre façon de découvrir, de son vrai nom, Wolfgang Gottlieb Mozart : enfant prodige, il n’a cessé, durant sa très courte vie, de vivre pour la musique pour finalement confier à la musique tout ce qu’il avait à dire. Ce roman réussit le tour de force de faire vivre Mozart tel qu’il était, de nous le faire entendre via la littérature, lui dont le seul but à la limite de l’obsessionnel était la recherche de la quête et de la beauté.
Un très beau roman, pas seulement pour les mélomanes.

23 août 2021

Un roman à déguster sans restriction

Dès le début du roman, on rentre dans le vif du sujet : nous sommes dans une petite ville de bord de mer, très certainement en Bretagne, où vivent des personnages semblant fixés par leur destin. Laura, d’abord, 20 ans de retour au pays chez son père, Max Le Corre, ancien boxeur et actuellement chauffeur du maire, Quentin Le Bars. Mais aussi Bellec, ami du maire et dirigeant du casino. Dans un engrenage haletant, vif et entraînant, va se dérouler un drame dans lequel Laura se trouvera prise dans une toile bien tissée. Les descriptions de la banalisation du harcèlement sexuel et de l’emprise des hommes de pouvoir sont remarquablement décrites.
Un roman à déguster sans restriction.