Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

roman - collection "Ceci n'est pas un fait divers"

Grasset

18,90
Conseillé par
5 novembre 2013

Angleterre, bourreau

Un roman qui nous plonge d'entrée de jeu dans l'immédiate après-guerre. Londres n'est pas encore reconstruite, et, au milieu des ruines, la population manque de tout, malgré les tickets de rationnement.
Seule issue pour une belle femme, la vente de ses charmes. Mais Ruth est loin d'être une femme avisée, elle se laisse facilement embobinée. De plus, elle adore faire des bébés, combinaison qui lui sera fatale.
On suit en parallèle la vie du bourreau officiel de Sa Majesté. Une vie toute simple avec une femme aimante et la gestion d'un pub pour compléter son salaire. Etre bourreau ne paye pas tant que cela.
Un roman intéressant par ce qu'il nous apprend de la vie après le Blitz.

L'image que je retiendrai :
La débrouillardise de Ruth pour se faire son propre rouge à lèvre en temps de disette.

Conseillé par
5 novembre 2013

Accident, amour, enfant

Vous qui allez lire ce roman, préparez vos mouchoirs.
Pourtant, rien ne fait mal, tout est doux, bien écrit, mais la profondeur des sentiments écrits par l'auteure touche au cœur.
On y croit, à ses personnages. On y croit, à ce conte de fées moderne, car tout le monde a un jour été touché et presque coulé. Car tout le monde a un jour connu une main secourable désintéressée.
Je ne vous en dis pas plus, sous peine de dévoiler tout le charme de ce roman, qui restera pour moi un coup de cœur.
L'image que je retiendrai : Celle du bateau dans le Golfe du Morbihan, sous les étoiles.

roman

Les Presses de la Cité

Conseillé par
30 octobre 2013

Lyon, police scientifique, policier

Enfin je retrouve l'auteur qui m'avait passionnée avec "Le sang des bistanclaques" (et déçue avec "De mal à personne").
Me voici de retour à Lyon après la Première Guerre Mondiale, mais Kolvair est introuvable. Il suit son idée.... et trouve son coupable. Ou presque.
Pendant ce temps, le professeur Salacan s'étonne du comportement étrange de son fils.
Et Damien Badou organise son mariage pour masquer son homosexualité, au grand désespoir de sa mère. Julien Legon traque les anarchistes, s'éloignant quelques temps de sa passion du cinéma pornographique.
Sans oublier Bianca, la célèbre aliéniste, qui va devoir défendre la thèse du schizophrène envers et contre tous.

Vous l'aurez compris, les protagonistes principaux reprennent une place centrale dans ce troisième opus, et c'est tant mieux.
L'image que je retiendrai :
Celle du "lit" des Poilus, sorte de sarcophage en grillage sensé empêcher les rats de vous dévorer les pieds pendant votre sommeil. Idéal en hiver car il vous tenait chaud, il devenait vite étouffant en été.

roman

Le Livre de poche

Conseillé par
30 octobre 2013

Thriller, Angleterre

Un thriller efficace, qui monte en intensité au fils des pages.
Les personnages sont crédibles du début à la fin, même si j'ai parfois regretté certaines ellipses un peu rapides à mon goût. Mais il est vrai que la psychologie des personnages n'est pas particulièrement fouillée.
Le sujet "femmes battues" avait déjà été exploité dans un thriller (le titre m'échappe, impossible de remettre la main dessus). Dans ce roman-ci, le bourreau est d'autant plus machiavélique qu'il commence par entrer par effraction dans la vie de sa victime et par retourner tout le monde contre elle.
J'ai passé un agréable moment de lecture sans trop d'hémoglobine.
Un auteur que je relirai avec plaisir, je pense.

Cogito ergo sum

18,00
Conseillé par
30 octobre 2013

Nomandie, policier

Cette intrigue me tentait bien : se déroulant en France et même en Normandie, sur fond de guerre maritime, avec un détective privé récurrent (même si je n'ai pas lu sa première aventure).

Ce roman se lit bien, malgré quelques facilités de la part de l'auteur qui n'échappe pas à certains clichés. Dommage.

Auteur qui n'a pas oublié une part de sexe torride. Pourquoi pas, ne jouons pas les vierges effarouchées.

En revanche, j'ai trouvé que les personnages manquaient un peu de relief, les scènes d'action se déroulent à la va-vite. Pour moi qui suis une habituée des polars, j'ai été un peu déçue.

Ceci dit, l'intrigue est intéressante. Sans grande révélation toutefois sur l'Histoire.

Mon cher et tendre, qui l'a lu également, avait trouvé rapidement le coupable (et pas moi...). Quel homme !

Le petit plus :

Les éditions COGITO ergo sum sont engagées dans le combat pour l'égalité des sexes. C'est la raison pour laquelle ce roman s'engage à défendre la règle grammaticale de proximité :

La règle de proximité (ou règle de voisinage) consiste à accorder le genre et le nombre de l'adjectif avec celui du plus proche des noms qu'il qualifie, et le verbe avec le plus proche de ses sujets. En vertu de cette règle, contrairement à l'usage actuel, le féminin et le singulier peuvent donc l'emporter sur le masculin et le pluriel. Elle se rencontre en grec ancien et en latin, de même qu'en ancien français. En français elle ne sort complètement de l'usage qu'au XVIIIe siècle, où le masculin s'impose dans l'accord du genre ; elle fournit aujourd’hui la matière de propositions de réforme de l’accord de l'adjectif pour ceux qui y voient un outil de promotion de l'égalité entre hommes et femmes.