Le livres est engagé, et porte une dimension sociale dans plusieurs de ses nouvelles...

La question de la place de la femme dans le monde musulman est bien présente dans cet ouvrage, mais celle de l'erreur judiciaire également, ou bien la question des disparités économiques, d'un pays à l'autre, entre Orient et Occident...

La plume est belle, les images fortes, le style ciselé... à mon avis, c'est un livre à lire absolument !

J'ai aimé ce livre, plein d'une belle sensibilité : plusieurs nouvelles traitent de sujets aussi difficiles que délicats, d'une vive actualité. L'auteur parvient à converser la juste mesure, demeure tout en nuances. Le ton est le bon, à chaque fois ...

L'écriture est aussi juste que ciselée, et la première nouvelle, absolument magnifique !

Les autres nouvelles valent la peine d'être lues aussi !
Je recommande vivement ce livre.

Un livre à lire, assurément... on ne le lâche pas avant de l'avoir fini !
Et j'aimerais, pour ma part, une suite... savoir si finalement, le mode de vie choisi convient tant que ça... Au fond, j'aurais voulu que le livre fasse au moins 600 pages :) !!

J'ai trouvé, malgré les aspects rigoristes qui existent dans ces communautés, qu'il y avait malgré tout quelque chose de touchant, qui traverse les âges (dont cette persistance du yiddish..), au-delà de la difficulté, bien-sûr, à y vivre et parfois, à s'y trouver totalement coincé au quotidien !

Ceci dit, lorsque l'auteur décrit son père, au-delà d'une problématique spécifique, et sans doute sans aucun lien avec la pratique religieuse ou la communauté, on voit aussi qu'on peut faire le choix de vivre dans cette orthodoxie-là... s'y trouver assez bien pour y rester, puisque les deux parents de l'auteur sont demeurés respectueux des mitsvot, après leur techouva...
(mais bon, les fanatismes sont facilement dangereux, le livre le montre bien aussi...)

Un bémol : citer les prénoms, pourquoi pas... mais était-il bien utile d'indiquer également les noms de famille ?! Quels que soient les torts commis, à mon avis, un prénom suffit...