- EAN13
- 9782258073340
- ISBN
- 978-2-258-07334-0
- Éditeur
- Omnibus
- Date de publication
- 03/2007
- Nombre de pages
- 1148
- Dimensions
- 19,9 x 13,3 x 4 cm
- Poids
- 760 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 843
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Balzac T3 La Comedie Humaine - Vol03
Volume 3, Facino Cane, La cousine Bette, Le cousin Pons, Une ténébreuse affaire, Les chouans
De Honoré de BALZAC
Préface de Baldine Saint-Girons, Pierre DUFIEF
Omnibus
Ce volume est le troisième de l'ensemble qui forme La Comédie humaine, véritable fresque sociale et humaine, patrimoine de la littérature française.
Vers trois heures de l'après-midi, dans le mois d'octobre de l'année 1844, un homme âgé d'une soixantaine d'années, mais à qui tout le monde aurait donné plus que cet âge, allait le long du boulevard des Italiens, le nez à la piste, les lèvres papelardes, comme un négociant qui vient de conclure une excellente affaire, ou comme un garçon content de lui-même au sortir d'un boudoir. C'est à Paris la plus grande expression connue de la satisfaction personnelle chez l'homme. En apercevant de loin ce vieillard, les personnes qui sont là tous les jours assises sur des chaises, livrées au plaisir d'analyser les passants, laissaient toutes poindre dans leurs physionomies ce sourire particulier aux gens de Paris, et qui dit tant de choses ironiques, moqueuses ou compatissantes, mais qui, pour animer le visage du Parisien, blasé sur tous les spectacles possibles, exige de hautes curiosités vivantes. (Le Cousin Pons)
Pour (re)lire Balzac, inventeur du roman moderne, une édition présentée par Pierre Dufief, professeur à l'Université de Bretagne occidentale, et Anne-Simone Dufief, maître de conférences à l'Université de Paris X.
Dans ce volume : Balzac vu par ses proches ; Balzac lu et relu par les écrivains et les critiques.
Vers trois heures de l'après-midi, dans le mois d'octobre de l'année 1844, un homme âgé d'une soixantaine d'années, mais à qui tout le monde aurait donné plus que cet âge, allait le long du boulevard des Italiens, le nez à la piste, les lèvres papelardes, comme un négociant qui vient de conclure une excellente affaire, ou comme un garçon content de lui-même au sortir d'un boudoir. C'est à Paris la plus grande expression connue de la satisfaction personnelle chez l'homme. En apercevant de loin ce vieillard, les personnes qui sont là tous les jours assises sur des chaises, livrées au plaisir d'analyser les passants, laissaient toutes poindre dans leurs physionomies ce sourire particulier aux gens de Paris, et qui dit tant de choses ironiques, moqueuses ou compatissantes, mais qui, pour animer le visage du Parisien, blasé sur tous les spectacles possibles, exige de hautes curiosités vivantes. (Le Cousin Pons)
Pour (re)lire Balzac, inventeur du roman moderne, une édition présentée par Pierre Dufief, professeur à l'Université de Bretagne occidentale, et Anne-Simone Dufief, maître de conférences à l'Université de Paris X.
Dans ce volume : Balzac vu par ses proches ; Balzac lu et relu par les écrivains et les critiques.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Les monstres du sublime Victor Hugo, Le génie et la montagneBaldine Saint-GironsParis-Méditerranée45,64
-
REVOLUTIONS DU MODERNE, [actes du colloque, Université de Paris X-Nanterre, 6-9 décembre 2000]Claude Leroy, Baldine Saint-Girons, Daniela Gallingani, André MagnanParis-Méditerranée30,43