Les fils de la poussière

Arnaldur Indridason

Anne-Marie Métailié

  • Conseillé par
    14 octobre 2018

    Le premier roman d'Indridason

    Un nouvel Indridason ? Un inédit, nuance. « Les fils de la poussière » est la toute première enquête de l’inspecteur Erlendur Sveinsson que le romancier islandais ait écrite, enfin traduite en français, vingt ans plus tard. L’intérêt ? Pour ses fidèles, nombreux en France, c’est une pièce de collection, un élément manquant du puzzle. Ils ont fait la connaissance du héros, déjà bien cabossé, dans « La Cité des Jarres ». L’ont vu s’enfoncer dans l’aigreur et la misanthropie au fil de huit autres enquêtes. Ont découvert ses tâtonnements de jeunesse via trois retours en arrière (« Le Duel », « Les nuits de Reykjavik », « Le lagon noir »). Avec ce volet sorti de l’oubli, qui comble un vide dans une chronologie non linéaire, on est à tout point de vue dans l’entre-deux, au mitan d’une lente déprime.

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