L'homme-joie

Christian Bobin

L'Iconoclaste

  • Conseillé par
    23 juillet 2013

    17 pépites d'or

    Ce sont 17 pépites d’or qui jaillissent du néant et traversent l’obscurité pour réchauffer nos cœurs endoloris.

    Ce sont 17 étoiles filantes, hymne à la vie et aux fleurs qui embellissent nos jours et nos nuits.

    On y rencontre la beauté du monde, la peinture et le chant mélodieux, la nature dans son plus simple apparat, l’infime et l’insondable, la douleur et le bonheur, l’amour, la maladie et la mort tapie.

    Mais aussi, et surtout, des mots qui chuchotent à nos oreilles l’émerveillement, l’éclat de la larme et de la rosée, la fulgurance notre passage sur terre, envahie, salie, par nos pas, noircies.

    On est porté et bercé, au fil des pages magiques, on savoure cet " Homme-joie " qui navigue entre ombre et lumière et nous convie, humblement, à regarder, observer, apprécier et redécouvrir ce qui nous entoure et nous enlace, nous constitue et nous révèle, en nous délivrant et nous dépouillant du superflu, du trop plein, des préjugés et de la publicité. Pour vivre dans la simplicité à l’écoute du monde, de son cri silencieux, avec tendresse, profondeur, pureté et empathie.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • 27 octobre 2012

    Ouvrir le dernier texte de Christian Bobin...L'Homme-Joie ... et découvrir une ode à la nature sous le bleu du ciel, admirerl'oiseau serviteur et quelques grains de sel angéliques, partir à la rencontre d'un roi soleil, assis sur le trône rouge de la grande salle de notre coeur, lire quelques pages imbibées de ciel bleu, faire la connaissance de Maria, l'alliage du farouche et du pur, admirer les oeuvres de Soulages avec la paix massive face au calvaire d'or, comprendre l'exil irrésistible de Glenn Gould, apprendre que le silence des morts est le même que celui des fleurs...

    Lire L'Homme-Joie c'est partir à la rencontre de textes brefs, d'une plume poétique qui enchante la vie, c'est une formidable relecture de Corneille et Suréna, du Typhon de Conrad... c'est ranimer La Plus que vive tant aimée, cachée dans chacune des pages, c'est honorer la vie dans l'infiniment petit...Un immense merci pour la grâce poétique de ce livre que l'on referme après avoir ressenti une joie radieuse.


  • 20 septembre 2012

    Et le charme agit...

    Christian Bobin chante le monde, à l’affût d’une apparition qui illuminerait sa journée et l’emplirait de joie. Une fleur, un animal, un éclat de lumière, un rien peut être source d’émerveillement et de joie. Il suffit de simplement être attentif au monde qui nous entoure, présent à soi-même et réceptif à la beauté. Et alors, le miracle a lieu.


    « Il y a une vie qui ne s’arrête jamais. Elle est impossible à saisir. Elle fuit devant nous comme l’oiseau entre les piliers qui sont dans notre cœur. Nous ne sommes que rarement à la hauteur de cette vie. Elle ne s’en soucie pas. Elle ne cesse pas une seconde de combler de ses bienfaits les assassins que nous sommes. » (p. 15)

    « Aucune philosophie au monde n’arrive à la hauteur d’une seule marguerite, d’une seule ronce, d’un seul caillou discutant comme un moine rasé en tête à tête avec le soleil et riant, riant, riant. » (p. 179)

    Un très beau récit lumineux.