- EAN13
- 3561302880815
- Éditeur
- Frémeaux et associés
- Date de publication
- 15/04/2007
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Folio 13,10
Charles Dickens : Le Grillon du foyer, suivi de Nouvelles de Scotland Yard :
La Paire de gants, Une Manœuvre astucieuse, Le Canapé. "Charles Dickens est un
romancier de proximité : il se met dans la peau de chacun de ses lecteurs-
personnages, partage tellement leur vie qu’il parle de lui en parlant d’eux.
Il veut se reconnaître dans ses personnages comme il veut que les classes
moyennes qu’il connaît et décrit se reconnaissent en eux. Sa fille raconte
qu’un jour, admise dans le bureau de son père, alors qu’il écrivait, à maintes
reprises, elle le vit se lever précipitamment de sa table de travail pour
aller grimacer devant une glace en marmonnant des paroles incompréhensibles
pour revenir écrire aussitôt ce qu’il venait de voir de lui-même. Ses
personnages, c’est lui." Claude Colombini-Frémeaux & Alexandre Wong Pierre
Bellemare trouve dans les récits du XIXe, publiés pour bon nombre d’entre eux
dans les revues et les journaux de l’époque, l’occasion de nous faire
réentendre une voix qu’on associe volontiers à l’esprit de la narration
populaire, et ici, en particulier, à la forme du roman-feuilleton qui permit
aux journaux, à partir de 1836, de s’assurer de la fidélité de leurs lecteurs
et d’en accroître le nombre. Tous les grands romanciers sont passés par là :
Hugo, Balzac, Dumas, Eugène Sue…
La Paire de gants, Une Manœuvre astucieuse, Le Canapé. "Charles Dickens est un
romancier de proximité : il se met dans la peau de chacun de ses lecteurs-
personnages, partage tellement leur vie qu’il parle de lui en parlant d’eux.
Il veut se reconnaître dans ses personnages comme il veut que les classes
moyennes qu’il connaît et décrit se reconnaissent en eux. Sa fille raconte
qu’un jour, admise dans le bureau de son père, alors qu’il écrivait, à maintes
reprises, elle le vit se lever précipitamment de sa table de travail pour
aller grimacer devant une glace en marmonnant des paroles incompréhensibles
pour revenir écrire aussitôt ce qu’il venait de voir de lui-même. Ses
personnages, c’est lui." Claude Colombini-Frémeaux & Alexandre Wong Pierre
Bellemare trouve dans les récits du XIXe, publiés pour bon nombre d’entre eux
dans les revues et les journaux de l’époque, l’occasion de nous faire
réentendre une voix qu’on associe volontiers à l’esprit de la narration
populaire, et ici, en particulier, à la forme du roman-feuilleton qui permit
aux journaux, à partir de 1836, de s’assurer de la fidélité de leurs lecteurs
et d’en accroître le nombre. Tous les grands romanciers sont passés par là :
Hugo, Balzac, Dumas, Eugène Sue…
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