- EAN13
- 9782021182446
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 08/01/2015
- Collection
- Cadre vert
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Seuil 21,00
Comprendre d'ou l'on vient, n'est-ce pas la premiere responsabilite de l'age
adulte ? Katja Petrowskaja a grandi dans une famille juive a Kiev, en Ukraine,
dans les annees soixante-dix. De son enfance, lui reste un etrange sentiment
de manque. Qu'est-ce qui n'etait pas dit autour de la grande table familiale ?
Dans quelle beance de l'Histoire ces ancetres dont on taisait les noms
avaient-ils ete happes ?
Peut-etre Esther est le fruit de cette quete des origines. Pas a pas, une
decouverte apres l'autre, Katja Petrowskaja raconte sa filiation. Un arriere-
grand-oncle dont l'attentat contre un ambassadeur allemand pourrait avoir
declenche la Seconde Guerre mondiale ; un grand-pere prisonnier de guerre
reapparu quarante et un ans plus tard ; une arriere-grand-mere qui s'appelait
peut-etre Esther, qui a Kiev en 1941 s'est rendue d'elle-meme au ravin de Babi
Yar, ou l'occupant eliminait alors en masse tous les habitants juifs de la
ville.
Par le prisme de ces destins brises, Katja Petrowskaja trace les contours
d'une Mitteleuropa disparue et livre un recit du vingtieme siecle ou alternent
le clair et l'obscur, la force et la fragilite, la gloire et la defaite.
Traduit de l'allemand par Barbara Fontaine
" Un recit saisissant, bouleversant, ecrit sur le mode de la precaution, du
doute et parfois du decouragement. On a rarement lu une histoire familiale ¿
et Dieu sait si elles sont nombreuses ¿ a la fois aussi captivante et
emouvante. De la grande litterature. " ¿ Der Spiegel
Katja Petrowskaja est nee a Kiev en 1970. Apres des etudes litteraires a Tartu
en Estonie, puis a New York, Stanford et Moscou, elle s'est installee a
Berlin, ou elle est journaliste pour divers medias russes et allemands. Peut-
etre Esther, qu'elle a choisi d'ecrire en allemand, est son premier livre. En
cours de traduction dans dix-huit pays, il lui a valu en 2013 le prestigieux
prix Ingeborg-Bachmann .
Barbara Fontaine traduit essentiellement des auteurs de fiction contemporains,
parmi lesquels Ursula Krechel, Hans-Ulrich Treichel, Katja Lange-Muller,
Robert Menasse, Klaus Hoffer. Elle est laureate du prix Andre-Gide 2008 pour
la traduction d'Un pays invisible de Stephan Wackwitz, et du prix Amphi 2010
pour la traduction de Pres de Jedenew de Kevin Vennemann.
Ingeborg Bachmann Prize 2013
" Rares ont ete les oeuvres acclamees avec une telle emotion et un tel
enthousiasme a la remise du prix Ingeborg Bachmann a Klagenfurt. " Frankfurter
Allgemeine Zeitung
A spekte Literatur Prize 2014
prix du meilleur premier ouvrage, precedemment octroye a Eugen Ruge, Teresa
Praauer, Dorothee Elmiger, Ingo Schulze, Felicitas Hoppe, Herta Muller
Ernst Toller Prize 2015
precedemment octroye a Albert Ostermaier, Biljana Srbljanovi¿, Felix Mitterer,
Juli Zeh, Gunter Grass, Gerhard Polt, Christoph Ransmayr
*[5e]: Cinquième
adulte ? Katja Petrowskaja a grandi dans une famille juive a Kiev, en Ukraine,
dans les annees soixante-dix. De son enfance, lui reste un etrange sentiment
de manque. Qu'est-ce qui n'etait pas dit autour de la grande table familiale ?
Dans quelle beance de l'Histoire ces ancetres dont on taisait les noms
avaient-ils ete happes ?
Peut-etre Esther est le fruit de cette quete des origines. Pas a pas, une
decouverte apres l'autre, Katja Petrowskaja raconte sa filiation. Un arriere-
grand-oncle dont l'attentat contre un ambassadeur allemand pourrait avoir
declenche la Seconde Guerre mondiale ; un grand-pere prisonnier de guerre
reapparu quarante et un ans plus tard ; une arriere-grand-mere qui s'appelait
peut-etre Esther, qui a Kiev en 1941 s'est rendue d'elle-meme au ravin de Babi
Yar, ou l'occupant eliminait alors en masse tous les habitants juifs de la
ville.
Par le prisme de ces destins brises, Katja Petrowskaja trace les contours
d'une Mitteleuropa disparue et livre un recit du vingtieme siecle ou alternent
le clair et l'obscur, la force et la fragilite, la gloire et la defaite.
Traduit de l'allemand par Barbara Fontaine
" Un recit saisissant, bouleversant, ecrit sur le mode de la precaution, du
doute et parfois du decouragement. On a rarement lu une histoire familiale ¿
et Dieu sait si elles sont nombreuses ¿ a la fois aussi captivante et
emouvante. De la grande litterature. " ¿ Der Spiegel
Katja Petrowskaja est nee a Kiev en 1970. Apres des etudes litteraires a Tartu
en Estonie, puis a New York, Stanford et Moscou, elle s'est installee a
Berlin, ou elle est journaliste pour divers medias russes et allemands. Peut-
etre Esther, qu'elle a choisi d'ecrire en allemand, est son premier livre. En
cours de traduction dans dix-huit pays, il lui a valu en 2013 le prestigieux
prix Ingeborg-Bachmann .
Barbara Fontaine traduit essentiellement des auteurs de fiction contemporains,
parmi lesquels Ursula Krechel, Hans-Ulrich Treichel, Katja Lange-Muller,
Robert Menasse, Klaus Hoffer. Elle est laureate du prix Andre-Gide 2008 pour
la traduction d'Un pays invisible de Stephan Wackwitz, et du prix Amphi 2010
pour la traduction de Pres de Jedenew de Kevin Vennemann.
Ingeborg Bachmann Prize 2013
" Rares ont ete les oeuvres acclamees avec une telle emotion et un tel
enthousiasme a la remise du prix Ingeborg Bachmann a Klagenfurt. " Frankfurter
Allgemeine Zeitung
A spekte Literatur Prize 2014
prix du meilleur premier ouvrage, precedemment octroye a Eugen Ruge, Teresa
Praauer, Dorothee Elmiger, Ingo Schulze, Felicitas Hoppe, Herta Muller
Ernst Toller Prize 2015
precedemment octroye a Albert Ostermaier, Biljana Srbljanovi¿, Felix Mitterer,
Juli Zeh, Gunter Grass, Gerhard Polt, Christoph Ransmayr
*[5e]: Cinquième
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