- EAN13
- 9782021394023
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 05/04/2018
- Collection
- Fiction & Cie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Seuil 13,00
À partir de la notion de flux, si employee, si devoyee dans le grand
bavardage, Marina Skalova retrace l´emballement qui a conduit
l´Europe a abandonner sa politique d´asile, et ce faisant a
renoncer a elle-meme, elle qui s'est construite sur l'idee du " plus jamais ça
". Flux migratoires, flux des echanges financiers, flux corporels et flux
marins se trouvent tous pris dans le meme mouvement - un flux qui nous deborde
et dans lequel on pourrait bien un jour se noyer.
Il est difficile de trouver une terre ferme sur laquelle poser ses chaussures.
On cherche des mots auxquels se raccrocher. Mais les mots ne sont pas des
bouees.
Pourtant, les mots de ce livre nous reveillent, et nous rappellent de quoi,
jour apres jour, nous sommes devenus, souvent malgre nous, les complices.
C'est parfois le sens de la litterature : reveiller.
Nee a Moscou en 1988, Marina Skalova a vecu a Paris, a Berlin, a Stuttgart, a
Bienne avant de s'installer a Geneve. Elle est traductrice et ecrivain. Elle a
publie recemment Atemnot (souffle court), Prix de la Vocation en Poesie
(Cheyne, 2016) et Amarres (L'Âge d'Homme, 2017).
*[5e]: Cinquième
bavardage, Marina Skalova retrace l´emballement qui a conduit
l´Europe a abandonner sa politique d´asile, et ce faisant a
renoncer a elle-meme, elle qui s'est construite sur l'idee du " plus jamais ça
". Flux migratoires, flux des echanges financiers, flux corporels et flux
marins se trouvent tous pris dans le meme mouvement - un flux qui nous deborde
et dans lequel on pourrait bien un jour se noyer.
Il est difficile de trouver une terre ferme sur laquelle poser ses chaussures.
On cherche des mots auxquels se raccrocher. Mais les mots ne sont pas des
bouees.
Pourtant, les mots de ce livre nous reveillent, et nous rappellent de quoi,
jour apres jour, nous sommes devenus, souvent malgre nous, les complices.
C'est parfois le sens de la litterature : reveiller.
Nee a Moscou en 1988, Marina Skalova a vecu a Paris, a Berlin, a Stuttgart, a
Bienne avant de s'installer a Geneve. Elle est traductrice et ecrivain. Elle a
publie recemment Atemnot (souffle court), Prix de la Vocation en Poesie
(Cheyne, 2016) et Amarres (L'Âge d'Homme, 2017).
*[5e]: Cinquième
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