- EAN13
- 9782072861659
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 30/05/2019
- Collection
- Folio classique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Folio 9,90
Voici le récit de la vie et des exploits d’un libertin, un Français exilé en
Angleterre, Philibert de Gramont, par son beau-frère écossais, Antoine
Hamilton : portraits sans concessions des fidèles de la cour anglaise de
Charles II et des intrigues amoureuses qui s’y jouent, récits de batailles,
scènes de séduction, dans un mélange de grandeur et d’esprit canaille. La
publication en 1713 est un succès immédiat : le livre apparaît comme l’exemple
d’une mondanité brillante où un bon mot fait la renommée d’un gentilhomme
aussi bien qu’une prouesse à la guerre. Gramont incarne une aristocratie qui
maintient sur les champs de bataille, sur les tables de jeu, dans les alcôves
et surtout dans le verbe une souveraineté en train de disparaître. Le bel
esprit est une posture qui s’apprend. L’art d’Hamilton consiste, de manière
fort moderne, à brouiller la relation du grand au petit, à confondre
l’historique et le romanesque, la première et la troisième personne. Aux côtés
des Mémoires de Saint Simon, des Historiettes de Tallemant des Réaux ou du
Siècle de Louis XIV de Voltaire, il est temps de redécouvrir les Mémoires du
comte de Gramont.
Angleterre, Philibert de Gramont, par son beau-frère écossais, Antoine
Hamilton : portraits sans concessions des fidèles de la cour anglaise de
Charles II et des intrigues amoureuses qui s’y jouent, récits de batailles,
scènes de séduction, dans un mélange de grandeur et d’esprit canaille. La
publication en 1713 est un succès immédiat : le livre apparaît comme l’exemple
d’une mondanité brillante où un bon mot fait la renommée d’un gentilhomme
aussi bien qu’une prouesse à la guerre. Gramont incarne une aristocratie qui
maintient sur les champs de bataille, sur les tables de jeu, dans les alcôves
et surtout dans le verbe une souveraineté en train de disparaître. Le bel
esprit est une posture qui s’apprend. L’art d’Hamilton consiste, de manière
fort moderne, à brouiller la relation du grand au petit, à confondre
l’historique et le romanesque, la première et la troisième personne. Aux côtés
des Mémoires de Saint Simon, des Historiettes de Tallemant des Réaux ou du
Siècle de Louis XIV de Voltaire, il est temps de redécouvrir les Mémoires du
comte de Gramont.
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