- EAN13
- 9782081256903
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 10/08/2011
- Collection
- GF (Flammarion)
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Thérèse philosophe
ou Mémoires pour servir à l’histoire du Père Dirrag et de Mademoiselle Éradice
Anonyme
Flammarion
GF (Flammarion)
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Papier - Flammarion 8,00
«Le seul ouvrage qui ait montré le but, sans néanmoins l’atteindre tout à fait
; l’unique qui ait agréablement lié la luxure et l’impiété, et qui donnera
enfin l’idée d’un livre immoral » : c’est en ces termes que Sade, dans
l’Histoire de Juliette, rend hommage à Thérèse philosophe. Paru anonymement en
1748, ce roman est un classique – sinon le classique – de l’édition
clandestine d’erotica au XVIIIe siècle. Véritable best-seller de la
littérature audacieuse, souvent attribué à Boyer d’Argens, il ouvre aussi de
brûlants dossiers d’ordre religieux et moral, et l’on a pu soupçonner Diderot
d’en être l’auteur. Prenant prétexte d’un fait divers – le procès qui opposa,
en 1730, un jésuite à sa pénitente qui l’accusait de l’avoir débauchée –, il
dénonce l’influence pernicieuse de la religion sur la santé des esprits, et
revendique, par le « raisonnement» comme par l’« exemple», le droit des corps
à disposer d’eux-mêmes. D’où l’inévitable question : 1748, année érotique, ou
année théorique chaude pour la philosophie ? L’une ne va peut-être pas sans
l’autre…
; l’unique qui ait agréablement lié la luxure et l’impiété, et qui donnera
enfin l’idée d’un livre immoral » : c’est en ces termes que Sade, dans
l’Histoire de Juliette, rend hommage à Thérèse philosophe. Paru anonymement en
1748, ce roman est un classique – sinon le classique – de l’édition
clandestine d’erotica au XVIIIe siècle. Véritable best-seller de la
littérature audacieuse, souvent attribué à Boyer d’Argens, il ouvre aussi de
brûlants dossiers d’ordre religieux et moral, et l’on a pu soupçonner Diderot
d’en être l’auteur. Prenant prétexte d’un fait divers – le procès qui opposa,
en 1730, un jésuite à sa pénitente qui l’accusait de l’avoir débauchée –, il
dénonce l’influence pernicieuse de la religion sur la santé des esprits, et
revendique, par le « raisonnement» comme par l’« exemple», le droit des corps
à disposer d’eux-mêmes. D’où l’inévitable question : 1748, année érotique, ou
année théorique chaude pour la philosophie ? L’une ne va peut-être pas sans
l’autre…
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