Thérèse philosophe, ou Mémoires pour servir à l’histoire du Père Dirrag et de Mademoiselle Éradice
EAN13
9782081256903
Éditeur
Flammarion
Date de publication
Collection
GF (Flammarion)
Langue
français
Langue d'origine
français
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Thérèse philosophe

ou Mémoires pour servir à l’histoire du Père Dirrag et de Mademoiselle Éradice

Flammarion

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«Le seul ouvrage qui ait montré le but, sans néanmoins l’atteindre tout à fait
; l’unique qui ait agréablement lié la luxure et l’impiété, et qui donnera
enfin l’idée d’un livre immoral » : c’est en ces termes que Sade, dans
l’Histoire de Juliette, rend hommage à Thérèse philosophe. Paru anonymement en
1748, ce roman est un classique – sinon le classique – de l’édition
clandestine d’erotica au XVIIIe siècle. Véritable best-seller de la
littérature audacieuse, souvent attribué à Boyer d’Argens, il ouvre aussi de
brûlants dossiers d’ordre religieux et moral, et l’on a pu soupçonner Diderot
d’en être l’auteur. Prenant prétexte d’un fait divers – le procès qui opposa,
en 1730, un jésuite à sa pénitente qui l’accusait de l’avoir débauchée –, il
dénonce l’influence pernicieuse de la religion sur la santé des esprits, et
revendique, par le « raisonnement» comme par l’« exemple», le droit des corps
à disposer d’eux-mêmes. D’où l’inévitable question : 1748, année érotique, ou
année théorique chaude pour la philosophie ? L’une ne va peut-être pas sans
l’autre…
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