Les Curés à la fin de l'Ancien Régime
EAN13
9782130700357
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
Date de publication
Collection
Travaux et recherches de l'Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris II
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Indisponible
À la tête de la paroisse, lieu par excellence de la vie catholique du XVIIIe
siècle, le curé exerce un pouvoir à la fois spirituel et temporel, sur les
directives de son évêque, et avec la collaboration de notables. Retracer sa
carrière, depuis le séminaire jusqu'à son installation, préciser son rôle
exact au sein de la communauté : tel est l'objet du présent ouvrage.
L'autonomie du curé est réelle, limitée toutefois par le droit de regard de
son supérieur hiérarchique, l'évêque, qui veille au bon exercice de son
apostolat, et sanctionne ses défaillances éventuelles. Néanmoins, au cours de
ce XVIIIe siècle, qui s'étend de 1695 à 1789, une tendance à l'uniformité se
précise, et des règles générales s'imposent peu à peu. Par ailleurs,
l'intervention du souverain, déjà sensible dans les deux siècles précédents,
aboutit à faire du curé un véritable « agent de l'État ». Tant sur le plan
canonique, que sur le plan laïc, on peut considérer que, désormais, le curé
jouit d'un statut particulier, aux contours de plus en plus précis.
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