- EAN13
- 9782130823995
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 03/02/2021
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le charognard, le boucher et le guerrier
Essais sur l’œdipe mélancolique
Vladimir Marinov
Puf
Hors collection
Autre version disponible
La source principale de la démarche de Vladimir Marinov est la clinique
analytique : celle des dépressions graves, des anorexies et des boulimies, des
fonctionnements limites, des perversions ou des psychoses. L'œdipe
mélancolique, essentiellement prégénital et préobjectal, n'est pas exempt d'un
certain érotisme mais il s'agit d'un érotisme macabre, nécrophile et
nécrophage, souvent secret et inconscient. De concert avec la clinique
analytique, l'auteur revisite certains textes cliniques majeurs de Freud, en
particulier sur L'Homme aux rats et Schreber, ainsi que certains chefs-d’œuvre
de la littérature : Œdipe roi et Œdipe à Colone, Hamlet, La balade des pendues
de Villon, Le corbeau de Poe et la Charogne de Baudelaire. Des tableaux de
Bacon sont également mis à profit. Depuis le siècle dernier, les moyens de
destruction des espèces humaines, animales et végétales ont pris une ampleur
sans précédent. Nous en sommes aujourd’hui les agents actifs ou les témoins
passifs. Est-il encore possible d’éluder la problématique du « commerce avec
les cadavres », qui peut être vécue par l'humain comme une victoire macabre ?
Ne faudrait-il pas tenir compte de cette dimension afin de lui opposer,
lucidement, l’amour du vivant ?
analytique : celle des dépressions graves, des anorexies et des boulimies, des
fonctionnements limites, des perversions ou des psychoses. L'œdipe
mélancolique, essentiellement prégénital et préobjectal, n'est pas exempt d'un
certain érotisme mais il s'agit d'un érotisme macabre, nécrophile et
nécrophage, souvent secret et inconscient. De concert avec la clinique
analytique, l'auteur revisite certains textes cliniques majeurs de Freud, en
particulier sur L'Homme aux rats et Schreber, ainsi que certains chefs-d’œuvre
de la littérature : Œdipe roi et Œdipe à Colone, Hamlet, La balade des pendues
de Villon, Le corbeau de Poe et la Charogne de Baudelaire. Des tableaux de
Bacon sont également mis à profit. Depuis le siècle dernier, les moyens de
destruction des espèces humaines, animales et végétales ont pris une ampleur
sans précédent. Nous en sommes aujourd’hui les agents actifs ou les témoins
passifs. Est-il encore possible d’éluder la problématique du « commerce avec
les cadavres », qui peut être vécue par l'humain comme une victoire macabre ?
Ne faudrait-il pas tenir compte de cette dimension afin de lui opposer,
lucidement, l’amour du vivant ?
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