- EAN13
- 9782200281793
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 13/06/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les consistoires israélites d'Algérie au XIXe siècle
"L'alliance de la civilisation et de la religion"
Valérie Assan
Armand Colin
Autre version disponible
-
Papier - Armand Colin 39,00
En 1845, la France dote les communautés juives d’Algérie de nouvelles
institutions : un Consistoire israélite algérien siégeant à Alger et deux
consistoires provinciaux, à Oran et à Constantine, sont créés par une
ordonnance royale. La mesure a été réclamée par le Consistoire central des
israélites de France. Celui-ci souhaite appliquer aux judaïcités algériennes
le programme de régénération religieuse, sociale et culturelle qu’il prétend
mettre en œuvre en métropole. Le projet de rendre les juifs « indigènes »
citoyens français, envisagé dans un premier temps par le gouvernement, est
finalement repoussé à un avenir lointain.
Totalement étrangers au judaïsme maghrébin, les consistoires vont-ils marquer
durablement de leur empreinte les communautés juives algériennes ? Peu
nombreux et mal accueillis par leurs coreligionnaires africains, les rabbins
alsaciens envoyés par le Consistoire central sont-ils en mesure de mener à
bien leur « mission civilisatrice » ? Comment les élites locales qui siègent à
leurs côtés s’approprient-elles les nouvelles institutions communautaires ?
Quelle place est laissée aux rabbins « indigènes » ? Comment les dirigeants
des consistoires font-ils face à la crise anti-juive qui culmine en 1898 dans
la colonie ?
Autant de questions auxquelles répond ce livre qui retrace, à travers
l’histoire des consistoires, les étapes de la modernisation des sociétés
juives algériennes de 1830 à la veille de la Première Guerre mondiale.
Agrégée de lettres classiques, docteur en histoire, Valérie Assan a contribué
à plusieurs livres collectifs sur l’histoire des juifs de France et d’Afrique
du Nord. Cet ouvrage est issu de sa thèse, soutenue en 2010 à l’Université
Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et récompensée en 2011 par le Prix de thèse
d’études juives en langue française de la Société des études juives.
institutions : un Consistoire israélite algérien siégeant à Alger et deux
consistoires provinciaux, à Oran et à Constantine, sont créés par une
ordonnance royale. La mesure a été réclamée par le Consistoire central des
israélites de France. Celui-ci souhaite appliquer aux judaïcités algériennes
le programme de régénération religieuse, sociale et culturelle qu’il prétend
mettre en œuvre en métropole. Le projet de rendre les juifs « indigènes »
citoyens français, envisagé dans un premier temps par le gouvernement, est
finalement repoussé à un avenir lointain.
Totalement étrangers au judaïsme maghrébin, les consistoires vont-ils marquer
durablement de leur empreinte les communautés juives algériennes ? Peu
nombreux et mal accueillis par leurs coreligionnaires africains, les rabbins
alsaciens envoyés par le Consistoire central sont-ils en mesure de mener à
bien leur « mission civilisatrice » ? Comment les élites locales qui siègent à
leurs côtés s’approprient-elles les nouvelles institutions communautaires ?
Quelle place est laissée aux rabbins « indigènes » ? Comment les dirigeants
des consistoires font-ils face à la crise anti-juive qui culmine en 1898 dans
la colonie ?
Autant de questions auxquelles répond ce livre qui retrace, à travers
l’histoire des consistoires, les étapes de la modernisation des sociétés
juives algériennes de 1830 à la veille de la Première Guerre mondiale.
Agrégée de lettres classiques, docteur en histoire, Valérie Assan a contribué
à plusieurs livres collectifs sur l’histoire des juifs de France et d’Afrique
du Nord. Cet ouvrage est issu de sa thèse, soutenue en 2010 à l’Université
Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et récompensée en 2011 par le Prix de thèse
d’études juives en langue française de la Société des études juives.
S'identifier pour envoyer des commentaires.