- EAN13
- 9782213707327
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 17/01/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Fayard 15,00
La musique dans l'exil, et la musique de l'exil.
Comment l’éloignement contraint de leur terre d’origine a-t-il affecté les
œuvres des musiciens qui ont vécu cette épreuve ? C’est à cette question
qu’Étienne Barilier tente de répondre dans cet ouvrage, en scrutant les œuvres
qui expriment, voire thématisent l'exil.
Selon le contexte historique (insurrection polonaise, révolution russe,
stalinisme, nazisme...) ou l'« issue » de leur exil, il évoque ceux pour qui
cela n’a pas eu apparemment grande conséquence sur la puissance créatrice
(Stravinsky, Schönberg, Milhaud) et ceux chez qui il tarit peu ou prou la
veine créatrice (Rachmaninov, Bartók) ; le retour peut être plus ou moins
catastrophique (Prokofiev ou, dans des circonstances tout autres, Korngold).
Un exil intérieur peut être contraignant jusqu'à la mort (Chostakovitch,
Weinberg, Feinberg); il a été aussi prélude à l'assassinat en camp
d'extermination, et suscitant des œuvres de résistance (Ullmann, Schulhoff).
Zemlinsky, Hindemith, Kurt Weill et bien d’autres illustreront ici comment le
plus immatériel des arts, la musique, peut incarner le déchirement, la
séparation et la permanence d’une identité.
De cette fracture intime que le XXe siècle a lestée de sa douleur propre,
Étienne Barilier développe des enjeux de civilisation qui, bien au-delà de la
musique, touchent durablement notre époque.
Comment l’éloignement contraint de leur terre d’origine a-t-il affecté les
œuvres des musiciens qui ont vécu cette épreuve ? C’est à cette question
qu’Étienne Barilier tente de répondre dans cet ouvrage, en scrutant les œuvres
qui expriment, voire thématisent l'exil.
Selon le contexte historique (insurrection polonaise, révolution russe,
stalinisme, nazisme...) ou l'« issue » de leur exil, il évoque ceux pour qui
cela n’a pas eu apparemment grande conséquence sur la puissance créatrice
(Stravinsky, Schönberg, Milhaud) et ceux chez qui il tarit peu ou prou la
veine créatrice (Rachmaninov, Bartók) ; le retour peut être plus ou moins
catastrophique (Prokofiev ou, dans des circonstances tout autres, Korngold).
Un exil intérieur peut être contraignant jusqu'à la mort (Chostakovitch,
Weinberg, Feinberg); il a été aussi prélude à l'assassinat en camp
d'extermination, et suscitant des œuvres de résistance (Ullmann, Schulhoff).
Zemlinsky, Hindemith, Kurt Weill et bien d’autres illustreront ici comment le
plus immatériel des arts, la musique, peut incarner le déchirement, la
séparation et la permanence d’une identité.
De cette fracture intime que le XXe siècle a lestée de sa douleur propre,
Étienne Barilier développe des enjeux de civilisation qui, bien au-delà de la
musique, touchent durablement notre époque.
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