Hobbes et le matérialisme
EAN13
9782373610413
Éditeur
Editions Matériologiques
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Hobbes et le matérialisme

Editions Matériologiques

Indisponible
Depuis la lecture que Leo Strauss a proposée en 1953 (Droit naturel et
histoire), nombre d’études consacrées à Hobbes ont mis entre parenthèses
l’idée qu’il serait matérialiste d’un point de vue ontologique : tout ce qu’on
peut dire, selon cette lecture, c’est que chaque objet se représente, pour
Hobbes, sous la forme d’un corps, et la pensée hobbesienne de la nature, de
l’homme, de la politique, de la religion et de l’histoire ne requerrait aucune
présupposition ontologique. En dépit des inconvénients d’une telle lecture,
elle semble avoir résisté aux diverses corrections et critiques dont elle a
depuis fait l’objet. Pourquoi éprouve-t-on le besoin de lire Hobbes sans le
matérialisme ? Ou, inversement pourquoi persiste-t-on aussi à vouloir parler
de matérialisme de Hobbes alors que le concept est absent de l’oeuvre ? Il
fallait donc revenir sur cette question et ce qu’elle engage dans la
compréhension de Hobbes (les diverses parties de sa pensée et son unité). Plus
largement, interroger le matérialisme de Hobbes implique d’interroger le sens
du matérialisme lui-même. Il ne s’agit donc pas seulement de demander si
Hobbes recèle ce que nous attendons d’un matérialisme, mais aussi de voir en
quoi la lecture de Hobbes conduit à problématiser ce concept.
Pour toutes ces raisons, il valait la peine de revenir sur les rapports entre
Hobbes et le matérialisme.

Jauffrey Berthier est maître de conférences en philosophie à l’Université
Bordeaux-Montaigne et membre du Groupe Hobbes du Laboratoire de recherches SPH
de Bordeaux.
Arnaud Milanese est maître de conférences en philosophie à l’École normale
supérieure de Lyon, docteur en philosophie de l’université Paris IV- Sorbonne
et membre du Groupe Hobbes.
Avec les contributions de Jauffrey Berthier, Nicolas Dubos, Charles Le Bon
N’Kourissa, José Médina, Arnaud Milanese, Emilio Sergio, Jean Terrel, George
Wright.
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