- EAN13
- 9782402361231
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (COMP'ACT)
- Date de publication
- 1994
- Collection
- Par dessus le marché
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ces ni héros ni rien - l’inusable Kohut, ce piètre fil d’Ariane, et ses amis,
Marylène, Mouscon ou Valini - déboulent dans la nuit, bouche grande ouverte,
boivent, mangent et parlent. À force de creuser la banalité de leur existence,
ils finissent par ne jamais rien trouver, ou des couches de quotidien enfouies
sous d’autres, etc. C’est comme ça qu’ils vivent, dès le jour finissant,
jusqu’à l’aube. Rien avant, rien après, leur vie est un trou immense, ce qui
reste, à la lumière électrique des bars et des appartements de fortune, bric
et broc réunis. Des déplacements, rien de sûr ni de permanent, les ni héros ni
rien ne meurent même pas. Ils reviennent plutôt, aussi étrangers que
familiers, alors qu’ils étaient perdus on ne sait où. Peu importe puisqu’ils
sont là, avec leur histoire immédiate, leurs phrases passe-partout, leur
absence de définition. Ce sont des aléas, et leur nom trace un maigre contour
à leur identité. « L’anthropologue », titre aussi ironique que les personnages
qu’il charrie, est le premier roman de Christophe Marchand-Kiss. Débutant en
plein jour, à la recherche d’un amour impossible, il finit en pleine nuit,
dans la violence et un discours dérisoires. Roman des bribes, bribes de roman,
il tire sa cohérence de ruptures et de manques. Car, on le sait, le monde est
un vaste désordre que l’on ne cesse de vouloir structurer.
Marylène, Mouscon ou Valini - déboulent dans la nuit, bouche grande ouverte,
boivent, mangent et parlent. À force de creuser la banalité de leur existence,
ils finissent par ne jamais rien trouver, ou des couches de quotidien enfouies
sous d’autres, etc. C’est comme ça qu’ils vivent, dès le jour finissant,
jusqu’à l’aube. Rien avant, rien après, leur vie est un trou immense, ce qui
reste, à la lumière électrique des bars et des appartements de fortune, bric
et broc réunis. Des déplacements, rien de sûr ni de permanent, les ni héros ni
rien ne meurent même pas. Ils reviennent plutôt, aussi étrangers que
familiers, alors qu’ils étaient perdus on ne sait où. Peu importe puisqu’ils
sont là, avec leur histoire immédiate, leurs phrases passe-partout, leur
absence de définition. Ce sont des aléas, et leur nom trace un maigre contour
à leur identité. « L’anthropologue », titre aussi ironique que les personnages
qu’il charrie, est le premier roman de Christophe Marchand-Kiss. Débutant en
plein jour, à la recherche d’un amour impossible, il finit en pleine nuit,
dans la violence et un discours dérisoires. Roman des bribes, bribes de roman,
il tire sa cohérence de ruptures et de manques. Car, on le sait, le monde est
un vaste désordre que l’on ne cesse de vouloir structurer.
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