- EAN13
- 9782402445191
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Messene)
- Date de publication
- 1997
- Collection
- Prépa Capes-Agrégation
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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The Wilson years : évolution politique, économique, sociale et culturelle de la Grande-Bretagne de 1964 à 1970
Bertrand Lemonnier
FeniXX réédition numérique (Messene)
Prépa Capes-Agrégation
En octobre 1964, après treize années de gestion conservatrice, le travailliste
Harold Wilson devient Premier ministre, bien décidé à moderniser la Grande-
Bretagne et à « relever les défis du futur ». Par sa personnalité et son sens
politique, Harold Wilson marque de son empreinte une période qui se
caractérise par des mutations accélérées : avancées scientifiques et
technologiques, progrès du niveau de vie et de la consommation, triomphe des
médias et de la culture de masse, essor d’une société plus tolérante et plus «
permissive ». Le pays n’en demeure pas moins, à bien des égards, l’« homme
malade de l’Europe » et le diagnostic est inquiétant. La croissance économique
reste globalement décevante et la monnaie fragile ; les ambitieux programmes
économiques et sociaux ont des effets limités, tandis que les relations
industrielles se dégradent. Enfin, la politique étrangère est marquée par la «
révision déchirante » des objectifs de grande puissance mondiale. En dépit
d’un bilan très contrasté, les années 1964-1970 n’ont rien perdu de leur
pouvoir de fascination, ne serait-ce qu’à travers l’épopée des Beatles, le
Swinging London ou les grandes séries télévisées.
Harold Wilson devient Premier ministre, bien décidé à moderniser la Grande-
Bretagne et à « relever les défis du futur ». Par sa personnalité et son sens
politique, Harold Wilson marque de son empreinte une période qui se
caractérise par des mutations accélérées : avancées scientifiques et
technologiques, progrès du niveau de vie et de la consommation, triomphe des
médias et de la culture de masse, essor d’une société plus tolérante et plus «
permissive ». Le pays n’en demeure pas moins, à bien des égards, l’« homme
malade de l’Europe » et le diagnostic est inquiétant. La croissance économique
reste globalement décevante et la monnaie fragile ; les ambitieux programmes
économiques et sociaux ont des effets limités, tandis que les relations
industrielles se dégradent. Enfin, la politique étrangère est marquée par la «
révision déchirante » des objectifs de grande puissance mondiale. En dépit
d’un bilan très contrasté, les années 1964-1970 n’ont rien perdu de leur
pouvoir de fascination, ne serait-ce qu’à travers l’épopée des Beatles, le
Swinging London ou les grandes séries télévisées.
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